samedi 8 novembre 2014

Respire !



J’ai la sensation d’intégrer tant bien que mal, une grosse vague d’énergie en provenance de la source, en ce moment. Je réfléchissais pour essayer de déterminer depuis quand exactement ça bousculait sérieusement en dedans mais en fait, depuis 2012, nous sommes passés à la vitesse supérieure en matière d’intégration et nous sommes bombardés constamment par ces énergies révolutionnaires!
Et malgré les apparences, nous avançons réellement à grand pas dans l’œuvre de renaissance intérieure. Comme toute éclosion suppose une germination, celle-ci se réalise dans le silence et la noirceur des profondeurs de la Terre. C’est en embrassant nos ombres que la magie de l’alchimie s’opère et avec la patience d’une mère en attente de l’heureux évènement, que le processus délicat se réalise avec fluidité.

Attendre des résultats visibles amène des frustrations puisque tout se passe premièrement au niveau subtil de l’être. Ce qui rend inconfortable cette expérience c’est le fait de devoir réformer toutes nos croyances basées sur la peur et comme tous nos comportements y trouvent leur origine, ça demande de faire le vide avant de pouvoir restructurer le mental. La période où nous lâchons une croyance donne l’impression de flotter dans le vide parce que ce qui s’en vient est totalement inconnu et ce que nous voulons lâcher est incrusté en profondeur. J’ai des moments d’absence, la sensation de ne plus pouvoir réfléchir par moments !


Les émotions associées aux croyances, demandent à être vues, vécues afin d’être extraites de nos archives. Comme nous avons toujours refoulé ces énergies excessives du fait d’être coincées et accumulées, ça demande premièrement de reconnaitre les situations qui poussent à occulter, à vouloir fuir, et d’accueillir la peur de sentir ces émotions déstabilisantes. 

C’est un premier exercice qui demande de l’audace et une attention soutenue afin de casser le réflexe qui consiste à utiliser l’inconscient comme un réservoir d’objets indésirables.  En essayant de pratiquer cet exercice, on s’habitue peu à peu à devenir conscient de ce qui se vit en soi et cette étape peut demander beaucoup de temps avant qu’elle devienne un réflexe naturel.

Peu à peu, on apprend à se détendre physiquement en cessant de bloquer mentalement sur les émotions qu’on voudrait voir disparaitre rapidement. On s’habitue à ressentir ces vagues et petit à petit, elles nous effraient moins. Jusqu’à réussir à casser le geste conditionné. Mais pour y arriver, il est indispensable d’avoir beaucoup de tendresse et de patience pour notre mental qui a toutes les raisons de paniquer. Or la plupart du temps, quand on entreprend de se libérer de vieilles croyances, on l’accuse, on le critique, on lui reproche de s’accrocher à ses stratégies. Et en ayant cette attitude, on continue de réagir comme auparavant par rejet, par jugement. On reproche au mental ses stratégies mais on continue de les utiliser sans même s’en rendre compte. C’est ce qui rend difficile la désidentification à l’ego.

Pour cette raison, j’ai définit ce qui suit pour repérer les fois où je m’identifie à l’ego alors même que je pense le contraire : dès que je juge, émet une critique, suis dans l’excès, la confusion ou la peur, je m’identifie à ma personnalité humaine. Bien que ça semble être un raccourci, c’est un moyen de simplifier les choses. Puisque la confusion bloque la libre circulation de l’énergie, en faisant ce genre d’association, on évite de se perdre dans le raisonnement. Évidemment ça ne peut être efficace que si on a validé ceci par l’expérience. 

Je suis à traiter l’info reçue dimanche, qui perturbe grandement mon état d'être et mon sevrage. Depuis que je sais que ma mère va venir à la fin de l’année, je passe par tous les états ! Il me faut accueillir la colère vis à vis de ma sœur qui décide très souvent toute seule de réunir la famille et libérer les énergies de la victime à ce sujet. 

Moi qui voulais me libérer de la dépendance dans les meilleures conditions, il me faut accepter le fait que ça peut être aussi une occasion de libérer avec plus d’efficacité les émotions contenues depuis l’enfance. Je suis tentée de dire ce que je pense mais ma mère risque de se vexer et de décider de rester chez elle.

J’avoue que ça me gonfle de devoir me taire et c’est peut être ce que je dois changer mais comment faire pour ne pas la vexer ? En théorie, ce que j’accepte sincèrement ne doit pas me revenir en pleine face sous la forme d’un reproche ou d’une incompréhension. Logiquement, si je fais la paix avec la peur de la vexer, elle devrait se dissiper et changer mon point de vue ou du moins s’apaiser et me permettre de dire les choses sans émotions.

Aucun commentaire: