jeudi 6 novembre 2014

On ne peut pas en même temps être victime et responsable



Pas évident de faire de l’accueil émotionnel, un réflexe premier ! Je constate que j’ai libéré pas mal de peur ou du moins de sa charge énergétique et pourtant il semble qu’elle continue de diriger ma vie, du moins d’être active. Son emprise est fortement diminuée mais elle continue de manipuler plus ou moins mon état d’être. 

Déjà, libérer la peur de la peur peut constituer un jeu délicat. Je choisis volontairement ce terme pour ne pas nourrir les schémas duels, pour ne pas créer des fantômes, donner corps à la peur et toutes ses créations. 

On peut constater que chaque état d’être produit des fruits dans l’instant et à long terme. On peut sentir combien l’amour nous libère de tous les schémas de prédation et peut donner à la peur une toute autre apparence. 

Toutes les hypothèses à propos des extra-terrestres manipulateurs généticiens me semblent encore être le fruit de notre difficulté à regarder nos peurs en face. 

C’est aussi la conséquence de notre incompréhension face à la dualité, à ce caractère double que  nous portons. L'incompréhension crée une barrière, une forme de résistance.

On cite en référence, les écrits de personnes qui ont utilisé des plantes hallucinogènes. Le point commun réside dans l’usage de ces psychotropes. Je ne nie pas qu’il existe une réalité, ou même plusieurs réalités parallèles mais je n’oublie pas que l’incarnation est une "école" et le corps humain possède un outillage sensoriel permettant d’appréhender le monde.Si nous sommes coupés en apparence du monde invisible, ça n'est pas un hasard ni même une punition, au contraire, ça me semble beaucoup plus sage!

Que les règles du jeu aient été fixées par des entités extra-terrestres ne me semble pas stupide mais quel intérêt de nourrir l’idée que le mal est aux commandes ? 

Depuis des millénaires, l’homme s’identifie à son esprit pensant qui est limité par nature. Mais ça n’est ni une punition, ni une arnaque, c’est tout simplement un contexte favorable, un moyen de grandir, d’accéder à la souveraineté, de devenir autonome, selon le jeu des contraires qui mettent en évidence deux chemins. 

Soit celui de la peur, soit celui du cœur. Sur le chemin du cœur, la peur reste présente mais on ne s'identifie plus à elle. On apprend à la "dégonfler" à l'amener à un point où elle n'a plus de pouvoir, où elle est neutre.

Évidemment, pour le mental qui adore ce qui est complexe, ça n’est pas suffisant. Comme ce dernier à une grande faculté d’imagination, il suppose que tout ce qui est mystérieux, tout ce qu’il ne comprend pas est hyper compliqué, sinon il « verrait ».

« Heureux les simples d’esprit » Quand on s’autorise à voir avec les yeux du cœur, on constate que la dualité est un cadre qui permet de connaitre la nature véritable de l’humain, par contraste, par ce choix basique entre la peur ou l’amour. Puis nous comprenons que le choix se situe au niveau de l’identification. Puis, on passe du choix à l'acceptation de ce qui est, une fois qu'on sait qui on est vraiment. 

Oui nous avons un cerveau reptilien dont les automatismes tels que la respiration, le battement du cœur, maintiennent le corps en vie mais, le cœur est aussi une intelligence dont la puissance électrique et électromagnétique est nettement supérieure à celle du cerveau. Ce qui implique que tout ce qui est produit par le mental n’est pas ce que nous sommes en totalité, ça n’est qu’une perspective particulière, partielle de la réalité.

Nous avons le choix entre s’identifier aux pensées, aux croyances, à l’ego ou de s’identifier à l’ensemble de ce qui nous constitue en considérant le cœur comme notre socle éternel. La porte de notre être véritable, son expression pure qui insuffle ses énergies afin que l’être, la personnalité se reconnaisse en cet aspect.

La sensation d’être manipulé vient selon ce que je crois, du fait que nous sommes dans un corps physique limité, pas tant par son enveloppe ou ses besoins, mais par nos croyances. Une croyance se construit par défaut, lorsque nous sommes face à quelque chose d’inconnu et que nous activons une des stratégies de l’ego qui consiste à refouler dans l’inconscient tout ce qu’il ne peut pas traiter. 
Nous accumulons des bulles d’incompréhension qui créent une pression telle que nous pouvons alors développer une maladie. Nos peurs refoulées amplifient chaque fois que nous sommes en mode de survie. 

Depuis des millénaires, nous avons accumulé tant d’émotion refoulées qu’elles apparaissent aujourd’hui comme des monstres indomptables. 


Aucun commentaire: