samedi 22 novembre 2014

Harmoniser le conscient et l’inconscient

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« Harmoniser le conscient et l’inconscient afin que les deux instances ne tirent plus à hue et à dia », reprend la psychanalyste. Aujourd’hui, nombreuses sont les méthodes qui permettent d’accéder à un champ de conscience élargie. Nous vous proposons d’en découvrir quatre : la respiration holotropique, l’hypnose ériksonnienne, le dessin projectif et le rêve éveillé libre.

La respiration holotropique - Faire l’expérience de la transe

Qu’est-ce que c’est ? Par l’effet combiné d’une hyperventilation et de musiques évocatrices, la respiration holotropique s’apparente à une forme de transe. La technique a été mise au point dans les années 1970 par Stanislav Grof, psychiatre américain d’origine tchèque, comme alternative aux thérapies dites « psychédéliques » (sous drogues).

Comment ça marche ? En groupe, allongé dans la pénombre, le patient est invité à respirer rapidement et profondément, accompagné par une musique forte et enveloppante, ce qui induit un état modifié de conscience. « L’hyperventilation provoque un état de conscience élargie, permettant de passer la main à notre guérisseur intérieur et d’explorer les différents royaumes de l’inconscient », explique Bernadette Blin, psychologue et psychothérapeute. Il s’agit de l’inconscient individuel ou biographique (ce qui nous est arrivé depuis notre petite enfance), du périnatal (de la conception à la naissance), et du transpersonnel, qui comprend le transgénérationnel, le mythique, le spirituel…
La respiration holotropique (du grec holos, « le tout », et trepein, « aller vers »), se situe à la croisée du chamanisme et des mystiques orientales. Elle permettrait d’expérimenter une « autre réalité » : voyage dans des vies antérieures, retour à la vie foetale, identification à un animal totem… 
Cathartique, libérant souvent de manière spectaculaire des émotions archaïques, le processus peut durer jusqu’à trois heures, chacun étant accompagné par un autre participant et sous la surveillance des thérapeutes. Revenu à la réalité, le patient traduit et intègre son expérience en dessinant un mandala et en le partageant avec le reste du groupe.

L’hypnose ériksonienne - Modifier son niveau de conscience

Qu’est-ce que c’est ? Développée par le psychiatre et psychologue américain Milton H. Erickson à partir des années 1920, l’état d’hypnose est une modification de la conscience opérée pour permettre la rencontre du conscient et de l’inconscient.

Comment ça marche ? Le patient commence par définir avec le thérapeute les changements à obtenir. « S’il travaille, par exemple, sur sa confiance en lui, dans quelle situation voudrait-il se sentir plus à l’aise ? Que ressentirait-il ? » demande Kévin Finel, hypnothérapeute. Après une préparation mentale (« phase de préinduction »), vient l’« induction » pendant laquelle le patient fixe son attention sur une partie de son corps, en visualisant son angoisse, en s’observant de l’extérieur… Il apprend ainsi à entrer en état d’hypnose, à voir qu’il peut en sortir, refuser certaines propositions du thérapeute ou y aller plus profondément. Rassuré de ne pas perdre le contrôle, le conscient, toujours vigilant, laisse ainsi plus de place à l’inconscient, accepte de dialoguer avec lui et d’entendre ses réponses. Pour l’accompagner, le thérapeute établit un code avec celui-ci : lever un doigt signifie, par exemple, « oui », le baisser « non ». Plusieurs techniques sont ensuite possibles : un travail sur la créativité, une régression, des suggestions directes (« votre douleur s’atténue ») ou indirectes en utilisant des métaphores dans lesquelles l’inconscient se reconnaît… « En revenant juste après un traumatisme, par exemple, on peut l’interpréter différemment, en faire une force ou décider de s’en libérer », reprend Kévin Finel. À la fin du processus, le patient se réveille à son rythme, puis commente la séance avec le praticien.

Le dessin projectif - Laisser sa main tracer des symboles

Qu’est-ce que c’est ? Une projection symbolique de soi-même sur une feuille, inspirée de l’utilisation, par Carl Gustav Jung, des mandalas pour représenter le soi. En silence, on se laisse aller à faire des traits, des tâches, des arabesques, sans chercher le beau ni le figuratif.

Lire l’article complet sur : http://channelconscience.unblog.fr/2014/11/22/harmoniser-le-conscient-et-linconscient/

 

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