mercredi 17 août 2016

Les yantras et les mandalas



Les yantras et les mandalas favorisent la concentration et l’élévation de la conscience.

L’art de dessiner une mandala est une pratique d’abord orientale.  

En vérité, on parle de «yantra» dans un contexte hindou et de «mandala» dans un contexte bouddhiste.  Ainsi, il existe beaucoup de mandalas dans les Traditions hindoue, bouddhiste, jaïniste ou japonaise, mais assez peu dans la Tradition chrétienne et les autres, sauf, peut-être dans les Traditions des peuples primitifs, notamment des Premières Nations d’Amérique.  

Le mot «mandala» provient du sanskrit et il signifie, sommairement, «cercle», évoquant la notion d’«essence», de «fait d’avoir» ou de «contenir», au sens de «réalisation» ou d’«accession à la plénitude».  En tibétain, on parle plutôt de «dkyil khor».   

Quant au mot «yantra», il provient des racines sanskrites «yan» ou «yam» qui signifie «moyen», «support» ou «medium» et «tra» évoquant un «instrument» ou un «outil».  Ainsi, comme la mandala, il devient un instrument, un appareil ou une amulette dotée d’un pouvoir particulier.

Au sens le plus commun, la mandala a fini par prendre le sens générique de plan, de charte ou de modèle géométrique destiné à représenter, au point de vue métaphysique ou symbolique, le Cosmos ou un microcosme de l’Univers, à partir de la perspective humaine.


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