jeudi 26 juin 2014

Nos mémoires successives

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Nous avons tous une mémoire. Toutefois, avec l’âge, elle a souvent la fâcheuse tendance de s’éroder. Oui, il est vrai que cette mémoire est périssable. Oui, il est exact qu’elle peut s’éteindre définitivement. Oui, il est possible qu’elle disparaisse totalement, ne laissant plus aucun souvenir à l’être en sursis. Cette mémoire dont nous parlons est physiologique ; Elle est liée à notre organe physique qui s’appelle le cerveau. Elle est bien sûr éphémère et s’endort progressivement au même rythme que toutes nos cellules en déclin. 

Prenons en exemple un vieillard. Essayons de sonder sa mémoire. Soyons observateur de son comportement et sachons discerner les pertes de mémoire de cette personne. Si elle est âgée, mais en bonne santé, la mémoire se transformera pas à pas. C’est à dire que sa dégradation neuronale sera progressivement remplacée par la restauration des cellules spirituelles qui composent le corps éthérique ; Soyons plus clairs pour faciliter notre compréhension : la mémoire physiologique sera peu à peu submergée par la mémoire spirituelle, parce que le corps physique dont la matière touche presque à sa fin, sera remplacé par ce corps éthérique. Ce qui veut dire que l’un chasse l’autre. 

Nous avons tous remarqué que très souvent les vieillards retrouvent une excellente mémoire pour les années les plus reculées de leur vie, e tune toute petite, voire inexistante mémoire, pour les années les plus récentes. Cela n’est pas une règle, mais c’est toutefois un constat assez général. Cela est lié, à cette mémoire physique ou physiologique qui se retire pour laisser la place à la mémoire spirituelle ; La matière se retire peu à peu de la vie en emportant avec elle tous ses attributs, et cette mémoire en fait partie ; Les cellules qui subsistent restent entièrement imprégnées de tous les souvenirs, récents ou très anciens ; Ce qui veut dire que l’âme qui est présente dans le corps, devient plus sensible et perceptible à l’esprit. 

Notre mémoire s’ouvre au fur et à mesure que s’opère le passage d’un monde à l’autre et d’un corps à un autre. Ce qui signifie qu’elle ne disparaît pas, mais que tout au contraire elle s’amplifie considérablement. Elle se transforme pour devenir la mémoire supérieure et inaltérable que seul un corps immortel peut contenir.  Elle sera totalement reconstituée au jour de notre mort. Nos obsèques, contrairement à l’idée bien ancrée dans nos esprits imaginant la mort comme le néant, resteront comme le lus mémorable et formidable moment de notre vie. Les festivités qui nous attendent après le passage au travers de ce voile opaque et mystérieux, demeureront l’événement le plus marquant de notre vie et de notre arrivée de l’autre côté. 

En résumé, la mémoire qui est très vivante dans notre vie physique laissera la place à une autre, beaucoup plus vivace et persistant au-delà de l’extinction de la matière. Ce qui vaut pour la mémoire vaut également pour les autres organes liés aux sens physiques et physiologiques. Le goût sera le seul sens qui disparaître totalement après la mort parce qu’il n’aura plus aucune raison d’exister, et pour cause. Notre alimentation sera très différente, elle ne sera plus matérielle. Les autres sens, quant à eux, seront considérablement amplifiés au même titre que notre mémoire. Ils seront également complétés par de nouveaux sens, en latence actuellement en nous, mais très peut utilisés parce que la matière qui compose notre corps l’interdit, ou le limite considérablement. 


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