lundi 16 juin 2014

Le mensonge de l'incomplétude

Daniel Desjardins buste low res



La fameuse chute originelle, celle rapportée par plusieurs textes religieux et spirituels, sous plusieurs formes, pourrait être résumée à ceci:
Nous étions reliés au tout, et en étions conscients. Nous avons choisi de nous incarner et, ce faisant, de laisser derrière nous, de façon plus ou moins accessible, une grande partie de nous, mais surtout cette conscience du lien au tout; ce qui fait que depuis des millénaires (voir plus) nous sommes dominés par la peur de ce monde, peur des autres et par-dessus tout, peur de la mort, parce que nous ne percevons plus consciemment la continuité du tout et notre mental, érigé en égo et auquel la plupart des humains s’identifient, se croit plus important que tout, veut toujours avoir raison et ne veut surtout pas disparaître ou être détruit dans un conflit ou avec la mort du corps physique.

Tout cela a bien des répercussions sur la vie de tous les jours des humains. Nous ressentons cette incomplétude au fond de nous, mais la plupart des gens ne savent pas exactement ce qui leur manque. La réponse qui semble évidente est qu’il leur manque un(e) partenaire de vie. Les humains cherchent donc, par défaut, à se compléter par quelque chose ou quelqu’un d’externe à eux-mêmes. Ils cherchent ce qui leur manque chez quelqu’un qui lui (ou elle) aussi cherche ce qui lui manque et tente d’aller le chercher chez l’autre.

L’ironie est que jamais l’autre ne pourra compléter ce qui nous manque, puisque ce qui nous manque n’est pas ici. Ce qui nous manque est ce lien au tout, ce sentiment de faire partie du tout et d’être aimé inconditionnellement par la Source.
Cela ne nie pas que le fait de trouver quelqu’un de merveilleux avec qui partager sa vie peut être une source de réconfort, de bien-être et de plaisir. Cela peut même être la plus grande source d’épanouissement puisque cette personne peut nous pousser à toujours nous dépasser, sortir de nos limites et être toujours de plus en plus authentique. Mais cela n’est pas la majorité des histoires de couples. Trop souvent les humains, ne trouvant pas ce qu’ils cherchent chez l’autre, n’étant pas satisfait, ou « rendu heureux(se) » par l’autre, ils vont tenter de contrôler leur conjoint(e) et entrent dans le jeu de l’égo où personne ne gagne, et la frustration la déception et les jeux de pouvoir sont plus ou moins la norme. N’est-il pas ironique que la chose que nous croyons qui doit nous rendre le plus heureuse puisse devenir une source de frustration et de haine?

Mais tout cela peut être évité!

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