lundi 15 février 2016

Ouf ! Enfin libre !




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Par Dominique Lacroix

Être libre, c’est sentir que l’on peut exprimer notre nature profonde et réelle sans peur et sans contraintes. C’est délaisser les choix faits par sentiment d’obligation ou par peur de manquer de quelque chose. C’est pouvoir choisir des activités qui nous inspirent, nous procurent de la joie et qui finalement nous font nous épanouir. Se sentir libre, c’est ce sentiment de légèreté intérieure et de joie qui émerge lorsque nous ne nous sentons plus dépendants des autres ou des situations extérieures.
 
Lorsque nous sommes désorientés, que nous ne savons plus qui nous sommes ou ce que nous aimons, lorsque nous sommes remplis de peurs ou d’insécurités, nous vivons notre vie sur le pilote automatique des actions-réactions. Nous ne nous sentons pas libres, car nous ressentons toutes ces barrières et contraintes qui nous entourent comme des pressions et obligations que nous ne pouvons éviter. Comment est-il possible d’arriver à ressentir un réel sentiment de liberté à travers tout cela?

Il est nécessaire de réaliser que nous avons érigé nous-mêmes les murs de notre prison sans nous en rendre compte. Ces murs ont été construits pierre à pierre avec chaque perception faussée de la vie, chaque croyance erronée que nous avons adoptée sur qui nous sommes et nos possibilités, chaque émotion difficile que nous n’avons pas comprise, chaque jugement ou chaque regret sur nos actions passées ou celles des autres et ainsi de suite. Or la seule chose capable de démolir ces murs nous emprisonnant est notre propre regard sur eux! Malgré son apparente simplicité, pour la plupart des gens cette solution n’est pas toujours facile à appliquer dans leur réalité.

Par exemple, lorsque quelqu’un vous dit ou vous fait quelque chose qui vous blesse, la première réaction est de rendre l’autre personne responsable de la situation. Vous vous justifiez, vous voulez montrer que vous avez raison et vous refusez de voir le rôle que vous jouez dans cela. Il ne s’agit pas ici de savoir si l’autre personne a raison ou tort. Il est possible qu’elle vous ait vraiment fait du tort.
Mais si vous persistez à ne percevoir que cet aspect de la situation, vous restez énergétiquement attaché à elle. Vous gardez le mur de votre prison bien en place. Le plus souvent, le rôle que vous avez joué n’est pas conscient et vous devez faire un effort pour le faire monter à la surface.

Cependant lorsque vous commencez à admettre qu’une partie de vous a participé à l’émergence de cette situation dans votre vie, vous vous donnez la possibilité de vous en libérer entièrement. Cela permet également de commencer à percevoir toute situation ou relation difficile comme une occasion qui vous est offerte de transformer les vieilles peurs ou croyances qui vous habitent et qui n’attirent pas les résultats que vous désirez consciemment.

Tant que vous persistez à vous justifier d’être dans votre droit, que vous voulez avoir raison, lorsque vous persistez à ne pas accepter votre part de responsabilité, cette situation vous contrôlera, car vous ne pouvez changer ce qui ne vous appartient pas. Il n’est donc pas possible de la dépasser et vous ajoutez alors une pierre au mur qui vous emprisonne.

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