dimanche 14 février 2016

Les violences morales partie 1/2




201602082354255-compressor 


Par Guilaine Lipski

Au premier abord la souffrance morale peut sembler moins destructrice que la violence physique, elle l’est pourtant tout autant mais plus sournoise parfois, parce que l’identité de la personne est prise pour cible. Anéantir ce que l’on ne peut posséder ou détériorer et enlaidir les qualités de l’autre.

Celui ou celle qui est choisie n’a qu’à bien se tenir car le vent va souffler de partout et nulle part et sans aucune vraie raison. Apprendre à parer les humiliations va s’imposer dans un premier temps mais l’urgence sera d’apprendre, rapidement si possible à se positionner dans l’estime de soi…..et renvoyer à l’agresseur ses propres projections, pourvu que vous ayez assez de discernement pour les identifier. Du sport en perspective OU partir !

Comment l’emprise mais aussi l’indifférence peuvent-elles conduire à l’anéantissement de l’autre ?
Très simple, le cœur de l’enfant par suite d’abus répétés s’est fermé, il s’est retranché dans un espace clos et protecteur d’insensibilité pour tenir et rester debout. En grandissant ce corps de souffrance aura besoin de se nourrir de ce qu’il connait et pour exorciser sa propre souffrance, fera vivre à l’autre plus ou moins ce qu’il a subi. Comme il est coupé du ressenti et de la conscience pour se préserver, il lui est facile de faire mal.

Cette personne souffre de ne pas avoir de représentation acceptable d’elle-même, elle n’a pas été vue et ce qui ne lui a pas été gratuitement offert se devra d’être pris de force, volé dans une logique de : l’autre ou moi.

Lire la suite sur : http://lapressegalactique.com/2016/02/14/les-violences-morales-partie-12/

 

Aucun commentaire: