jeudi 8 janvier 2015

Les effets protecteurs des symboles spirituels

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Une croix, une médaille, une Bible ou tout autre objet dont l’effigie ramène à une notion religieuse, autant de symboles qui restent animés d’une énergie qui dépasse la simple notion d’esthétique ou de religiosité. Le symbole en effet relève de ce que Carl Gustav Jung a nommé « archétype », c’est-à-dire une connaissance commune à toute l’humanité, que les religions se sont appropriées sous une forme correspondant à leur théologie mais qui renvoie à un patrimoine quasi universel.

Depuis des millénaires, l’Homme s’interroge sur le sens de la vie. Pour cela, il a besoin de se sentir relié à quelque chose de plus grand que lui. Conscient de ses limites matérielles, son esprit, lui, englobe passé, présent et avenir. Autrement formulé de façon récente par Sigmund Freud, le psychisme inconscient de l’être humain ne connaît ni le temps ni l’espace. Et tout le travail de la cure psychanalytique est justement de faire cohabiter harmonieusement conscient et inconscient, limites et absence de limites. Son disciple Carl Gustav Jung parle d’inconscient collectif, abordant le fait religieux comme un essai d’harmonisation, accordant au symbole religieux une action psychiquement pacifiante.

Équilibre, harmonie, éveil

Offrir un objet à consonance religieuse doit s’adapter à la sensibilité de la personne à qui l’on veut faire plaisir et avoir du sens. Le prosélytisme serait perçu comme une agression. Hélène porte sur elle une main de Fatma, offerte par une famille maghrébine en remerciement d’un service rendu alors qu’elle travaillait dans un organisme en lien avec l’immigration. Si elle n’avait pas ressenti une énergie relationnelle faite d’une réelle authenticité, il est évident qu’elle n’accrocherait pas à son cou cet objet. Il en est de même pour Martine, athée et amatrice d’art, qui reçoit pour son anniversaire une magnifique reproduction d’une icône orthodoxe russe nommée « La Gouvernante ». Martine est fascinée par l’énergie artistique qui se dégage de l’image, autant que par l’histoire qui va avec : on raconte qu’au printemps 1991, dans l’église Saint Nicolas de Moscou, pendant deux semaines, une icône semblable à celle-ci se mit à suinter de l’huile… Le mandala, quant à lui, est d’origine indienne et recèle une connaissance qui vient de la nuit des temps. Sa forme géométrique et l’agencement de ses couleurs obéissent à des règles strictes et procurent à son observateur équilibre, harmonie et éveil. De plus en plus de personnes, pas spécialement sensibilisées à l’Hindouisme, témoignent de leur attirance spontanée pour ce symbole. Zoé en possède une collection et demande elle-même à ses proches en manque d’idée de cadeaux de compléter celle-ci…


 

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