Certains êtres
ne sont pas matériels – physiques –, mais sont pourtant réels. La mythologie de
tous les peuples parle de lutins et de fées. Nous retrouvons dans leur folklore
des gnomes, des salamandres, des ondines et des sylphes, soit ces êtres qui
habitent les éléments de la terre, du feu, de l'eau et de l'air. Il existe
aussi le «Petit Peuple», de petites gens qui sont vêtues comme l’étaient les
Amérindiens avant l’arrivée des Européens et qui se retrouvent en deux races
différentes: celle qui mesure quelques centimètres de haut et celle qui atteint
trente à quarante centimètres.
Les Premières Nations savent encore
communiquer avec ces peuples subtils ainsi qu'avec les esprits de la nature. La
particularité de toutes ces créatures consiste en ceci qu'elles ne sont pas
formées de matière. Elles sont éthériques, constituées de lumière, de sorte
qu'elles ne se montrent à l'homme que lorsqu'elles le veulent. Actuellement,
peu d'humains ont le respect suffisant et la patience nécessaire pour
communiquer avec ceux qui habitent notre chère planète. Ces êtres sont
d'ailleurs très importants pour l'équilibre des écosystèmes, exécutant toutes
sortes de tâches pour assister les plantes et les animaux. La présence de
machines et de technologies les fait cependant disparaître.
L'expérience de la communauté de Findhorn est
très significative à cet égard. Un groupe de personnes qui avait décidé de
vivre dans une région aride d'Écosse y a développé des jardins magnifiques,
parce que les membres de la communauté savaient communiquer avec la nature.
Cette communauté a fait époque dans le Nouvel-Âge. Elle est d’ailleurs toujours
très active, même si ses fondateurs ont fait leur chemin vers d'autres lieux.
Leur histoire parle de la découverte du pouvoir de communication avec les
esprits de la nature. Elle raconte comment trois adultes, une femme et un
couple, en écoutant les informations reçues en méditation et en communion avec
les esprits de la nature ont été capables de faire pousser des jardins qui
n'auraient jamais dû produire de fruits. Ces jardins nés dans un sol sablonneux
et un climat aride et froid leur ont permis de vivre en pourvoyant largement à
leurs besoins.
Il existe énormément d'exemples de personnes
capables de communiquer avec les esprits de la nature et qui en tirent un grand
bénéfice. La mythologie est toujours fondée sur la réalité. Le folklore
européen propose, par exemple, la légende d'un cordonnier en difficulté et de
lutins effectuant le travail pour lui. Je connais quelques Aînés des Premières
Nations qui vont demander de l'aide pour certaines tâches au Petit Peuple, et
les tâches se font lorsque personne ne regarde.
Prenons encore l'exemple de créatures
considérées comme mythiques, mais dont de nombreux peuples parlent et qui, dans
notre expérience, sont très réelles. Nous retrouvons dans l'Himalaya, les
montagnes Rocheuses et dans d'autres régions de la Terre, des êtres qu'on
appelle Sasquash au
Canada et Yéti en
Himalaya, alors qu’en Europe, on mentionne l’existence de l'abominable Homme des neiges.
Ainsi, mes Aînés ont rencontré les Yétis et m'ont dit qu'ils sont intelligents
et télépathes, et qu'ils vivent au sein de la nature dans les régions
montagneuses. La réaction des humains actuellement consiste à vouloir les tuer
ou les capturer – ce qui ne s’avère pas très respectueux. En conséquence, les
Yétis ont appris à fuir et, depuis quelques décennies, se sont retirés sous
terre où se trouvent maintenant leurs lieux de résidence et leurs communautés.
Ils ont également la capacité de voyager dans d'autres dimensions, comme les
cristaux et les dragons; c’est pourquoi très peu de gens les ont vus et
personne ne les a jamais mis en cage. Mais ceux qui ont un respect immense pour
la Terre et qui sont en parfaite harmonie avec la nature ont parfois rencontré
les Yétis. Notamment, l'une de mes Aînées cherokees avait été sollicitée pour
apporter son aide – qu’elle avait fournie avec joie – lors de l'accouchement
d'une femme de ce peuple à la demande de son homme. Car la pollution rend de
plus en plus difficile leur reproduction. Voilà un exemple de relation avec une
conscience différente de la nôtre, qui apporte une grande richesse de relations
et une profonde compréhension du monde dans lequel nous vivons.
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