mercredi 27 août 2014

Le vide quantique – la solitude et l’amour partie 1/2




Christian Duval  


Par Christian Duval

La solitude active le sentiment illusoire que nous sommes tous séparés les uns des autres et c’est la raison pour laquelle nombreux sont ceux et celles qui la fuient « comme la peste ». Certains préférant parfois être mal accompagnés plutôt que de se retrouver seuls. Il est évident qu’en ce monde où la dualité créé l’illusion de séparativité, la solitude renforce cette croyance puisque lorsque nous nous retrouvons seuls nous avons l’impression de ne servir à rien, de ne rien pouvoir partager avec les autres et de ne plus ressentir l’amour (celui que nous pourrions partager mais aussi recevoir).

C’est la raison principale pour laquelle les différents moyens technologiques comme Internet sont tant utilisés afin de rompre cette apparente solitude par le biais de réseaux sociaux et sites de rencontre. Cependant cet outil aussi efficace soit il -puisqu’il permet de communiquer avec des personnes éloignées- provoque aussi l’effet contraire et renforce cette sensation de solitude. Ainsi nombreux sont ceux et celles qui ayant des centaines d’ami( e) s sur Facebook se sentent encore plus seuls et malheureux car ils n’ont pas ou peu d’amis en chair et en os avec lesquels ils pourraient partager des sentiments, de la joie, et ressentir l’onde d’amour qui unit tous les Êtres.

Le fait de partager des vidéos, films, photos, informations, musiques et écrits sur ces liens sociaux ne peut remplacer la relation directe avec un être vivant. Tout ce qui est partagé via ces liens ne nourrit que l’intellect et ne peut en aucun cas nourrir la « faim d’amour » qui nous tenaille tous. Même si l’on ressent un peu de joie en voyant certaines vidéos de personnes originales ou heureuses qui partagent leurs souvenirs heureux cela ne fait que susciter davantage l’impression de vide si soi même on vit une période difficile.

Lorsque des amis nous invitent à visiter le film d’un voyage ce qui nous réjouit le plus c’est de revoir ces amis afin de partager un moment convivial et non pas le film en lui-même.

Certes il est fort louable de partager des photos, vidéos, informations amusantes ou révélatrices mais de façon plus « impersonnelle » tout en privilégiant l’essentiel et éluder toute forme de publication trop axée sur le petit « moi » qui veut toujours démontrer qu’il est le plus beau, le plus gentil, le plus parfait, le plus réalisé.. Peut être accomplirions nous ainsi un acte écologique vis-à-vis de la pensée humaine et aurions nous ainsi plus de temps pour nous rencontrer pour de vrai et nous faire des amis à côté de chez nous plutôt que de rêver à des amis du bout du monde.

La technologie peut nous amener à l’inverse de ce que nous désirons vraiment : ne pas nous sentir seuls et avoir des vrais amis et non des amis virtuels (nous avons déjà l’argent virtuel et pouvons percevoir où cela nous mène : encore plus dans l’illusion). Le fait de disposer d’une multitude de distractions à domicile nous enferme davantage dans la solitude et aujourd’hui nous nous retrouvons dans une solitude de multitude. Chacun reste seul et soi et communique des infos au bout du monde sans même connaitre son voisin de pallier.

Dame solitude enseigne 

Vivre seul n’est pas mince affaire car « dame solitude » nous oblige à aimer ce que nous sommes et ce qui nous entoure. Elle nous invite à prendre conscience que tout ce qui nous arrive est le fruit de nos pensées et de nos choix puisque personne d’autre ne vit avec nous. Nous n’avons donc qu’à nous en prendre à nous.

Sommes nous de « bonne compagnie ? » la solitude nous le révèle -sommes nous de caractère joyeux ou grincheux ? la solitude nous le révèle – Savons- nous véritablement aimer ? la solitude nous le révèle -Si nous ne sommes pas capables d’aimer « tout ce que nous sommes » nous ne pouvons aimer les autres. Dame solitude nous incite à redécouvrir qui nous sommes, à nous pardonner, à nous réconcilier avec nous-mêmes afin d’apprendre enfin à « nous aimer » avant de vouloir aimer ou être aimé des autres.

A l’opposé de ceux qui fuient la solitude, les sages et yogis recherchent celle-ci car ils savent que pour réaliser l’union sacrée avec le Soi il faut se dissocier du groupe (inconscient collectif) et seule une vie solitaire permet de percevoir les effets des causes que l’on créé par les formes pensées. Lorsqu’on vit à plusieurs on ne sait jamais vraiment si le problème qui se concrétise dans notre vie résulte de notre façon d’agir et de penser ou de celle de nos compagnons de vie et nous accusons ainsi les autres de nos malheurs, ce qui devient impossible lorsqu’on vit seul.

Bonne et mauvaise solitude 

Lorsqu’on se retrouve dans une période de solitude nous avons la possibilité de choisir entre deux formes de pensées :
  • soit nous nous immergeons dans les zones du bas astral (culpabilité, remord, frustrations, remords, souvenirs) et restons prisonniers du passé ce qui transforme notre existence en une sorte de prison morbide ou la dépression nous accompagne.
  • soit nous orientons notre conscience vers le Plan causal nous pratiquons avec assiduité et joie une discipline de vie intérieur qui nous amener à sortir de l’illusion de séparation.
A chaque fois que nous sortons d’une situation conflictuelle (divorce, séparation, maladie) il importe d’accepter pendant un certain temps cette solitude salvatrice qui nous permet de faire le point, de nettoyer nos mémoires et de remettre nos pendules à l’heure. Tant que nous n’accomplissons pas cette retraite salvatrice nous ne faisons que projeter nos problématiques dans les nouvelles situations et tout recommence comme avant. Après chaque séparation affective il importe avant de nous lancer dans une nouvelle relation de prendre du recul et d’observer à partir de Notre conscience supérieure ( Soi) ce qui s’est vraiment passé – ce qui dans notre comportement a déclenché le processus , ou de prendre conscience du manque d’affinité qu’il y avait avec la personne dont on est séparé. Cette mise au point doit être faite à partir du Soi car tant qu’elle est réalisée à partir du « moi » elle reste empreinte de jugements sur soi même ou sur l’autre que l’on à quitté.



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