vendredi 19 septembre 2014

L’amour n’a pas de maître, il n’adhère pas, il inclut





Quel révolution dans le mental ! Mettre tout à plat, remettre les compteurs à zéro, modifier sa vision de soi-même et du monde, l’ajuster à sa foi, représente un sacré travail, tant par le volume que par le processus et en lâchent les croyances limitatives restrictives, toutes celles qui ont été crées à partir de la peur et de toutes ses formes d’expression telles que la colère, mais aussi un discours démagogique ou mielleux, on se dépouille de l’ancienne personnalité aveugle et ignorante de ce qu’est l’amour vrai. 
Il me faut donc remettre en question tout ce qui est, réviser mes certitudes, et passer toutes les soi-disant vérités imposées par une élite tapie dans l‘ombre, qui tire les ficelles en jouant sur les peurs et l’ignorance. 
Cette élite est représentée au niveau individuel par le juge intérieur, l’ego spirituel qui détermine ce qui est juste ou non. Le démasquer et le libérer revient à amplifier l’amour en soi en voyant avec les yeux du cœur.
Comment l’amour pourrait-il condamner ? On peut constater combien notre jugement s’adoucit dès lors qu’on observe quelqu’un qu’on aime sans conditions. Combien il est facile de trouver des « circonstances atténuantes » à ceux qui nous sont chers !  Ou encore à ceux qui viennent vers soi pour recevoir de l’aide. On a beaucoup de facilité à les aider à avoir une vision amoureuse d’eux-même alors que très souvent, on se condamne soi-même pour des choses insignifiantes ou beaucoup "moins graves" que ce qu’on nous confie.


Derrière l’auto-critique, se cache l’illusion de devoir être « parfait » pour guider les autres. Et comme c’est chose impossible puisque la perfection est une invention issue de l’esprit de compétition, du besoin d’être au-dessus des autres, on tourne en rond dans la prison mental qu’on se fabrique à coup d’obligations et d’exigences !

Tant que l’estime de soi se réfère à quelque chose de particulier, ça n’est pas de l’amour mais un simulacre issu de la comparaison. Que l’objet de référence soit une vertu, un modèle humain idéalisé, ou encore un défaut, cette façon de considérer les choses est un réflexe du mental ego et la peur en est à l’origine.

La façon simple de savoir si on agit à partir du cœur, de l’amour, c’est de voir si notre affirmation contient  un jugement, une critique ou même une flatterie.
L’amour ne juge pas, jamais, il observe les faits dans leur globalité et peut voir la lumière, l’élan à communier, à contribuer, ou encore le besoin qui sous-tend l’action. 
Il reconnait l’amour en toute chose et comprend que celui-ci peut s’exprimer par son contraire s’il émane d’une conscience accablée ou en souffrance. 
Il voit dans l’agressivité un appel à être reconnu, dans la colère une frustration, un manque. 
Bref, il a une large vision des faits et laisse émerger la lumière en toute chose sans se laisser influencer par quiconque ou par quelque valeur que ce soit. 
Il sait que l’amour s’exprime de mil et une façons et que toute ombre contient de la lumière. 
Il reconnait tout être comme une expression du divin et s’autorise à grandir par l’échange en ayant conscience que chacun est éclairé et peut enseigner.

Quel intérêt de démasquer les croyances erronées si c’est pour continuer de les nourrir, de les suivre. Il apparait donc que pour passer d’un comportement issu du mental à un comportement issu du cœur, il nous faut lâcher les masques du mental, ses modes de jugement. 
Ce qui implique nécessairement de lâcher la notion de bien et de mal. 
Puis se rappeler que tout ce que je qualifie de « mauvais », me renvoie à un manque, à une peur, un besoin, à quelque chose qui nie ce que je suis dans l’instant.

C’est sûr que la personnalité s’en trouve chamboulée puisque tout le personnage a été construit sur des notions de valeurs qui nient l’individualité, en tentant de formater tout le monde, de faire en sorte que l’ensemble suive une pensée unique proclamée comme une vérité absolue. Face aux cafouillages de la science et par son principe même, qui veut qu’une théorie en balaie une autre, il apparait très aléatoire de se fier à ses affirmations ou plutôt ses hypothèses basées sur la généralité. 

Or l’humain est unique, il n’y a pas deux copies conformes, pas même chez les vrais jumeaux. On ne peut réduire la vérité à un modèle auquel tout le monde doit se conformer ! Cette tentative de contrôle élimine directement toute créativité. J’ai toujours aimé l’exception qui confirme la règle !

Si on regarde de plus près, toute règle est aussi une tentative de contrôle et se base sur la croyance que l’humain est mauvais, imparfait et incomplet. Imparfait, une fois de plus, selon des standards préétablis qui varient d’un peuple à l’autre, d’une époque à l’autre.

J’espérais que la spiritualité échapperait à ce système d’évaluation mais on dirait que c’est encore pire avec en plus la connaissance de la puissance de la pensée qui amplifie l’esprit de compétition, la notion de rejet.
Au lieu de voir la loi d’attraction comme un moyen de se connaitre en profondeur, par effet miroir et une façon d’apprendre à s’aligner, entre autres, on a mis en évidence le fait qu’on pouvait commander sa vie ! Comme un enfant qui fait sa commande au père Noël. 
Ce qui reste du domaine du contrôle et nourrit l’illusion du manque et du besoin. 

Heureusement qu’il est nécessaire d’être aligné, en cohérence intérieure pour pouvoir créer en conscience sinon, il ne pourrait y avoir de réel progrès de possibilité d’aller vers un monde pacifique. Il suffit de voir comment fonctionne le monde pour se rendre à l’évidence ; seul l’amour existe, dans le sens où c’est le principe même de la vie en évolution, en perpétuel mouvement. C’est la seule vérité qui peut tout englober, qui tient compte autant de l’individu que de l’ensemble.

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