dimanche 21 septembre 2014

Apprendre à se faire confiance



J’ai l’impression que mon laisser aller temporaire, enfin qui dure tout de même depuis un mois, est réparateur du moins si je ne commence pas à me critiquer et à culpabiliser. Il semble que le corps physique ait besoin de repos afin d’intégrer les énergies de la source toujours plus puissantes. Le mental a aussi besoin de se caler sur le cœur et ça demande de créer de nouveaux circuits neuronaux parce que même si la conscience est d’accord pour adopter un nouveau point de vue, le mental dans sa part inconsciente nécessite des mises à jour qui se réalisent par l’actualisation des comportements. 
Tout a besoin d’être aligné sur la même fréquence et ça peut demander des longs moments de pause. La phase d’observation et d’accueil des émotions entraine des changements internes conséquents. 
Le remède est la patience et l’attention bienveillante face à ses ombres ou ce qui est qualifié de la sorte. 

L’idée même d’ombre est à réviser totalement puisqu’il apparait dans ce monde de dualité, de contraste, que rien n’est tout blanc ou tout noir. 

Ce qui amène en toute logique à libérer le mental de ses croyances erronées. C’est une révolution immense puisque tout est à revoir ce qui demande une mise à jour de tout ce qui est enfoui. Se libérer du connu, des certitudes passées revient à se dépouiller complètement et à chaque masque tombé, l’amour de soi sera manifesté par la patience, la bienveillance, le non jugement.


Les articles que je publie ici ont pour objectif de donner des moyens de libérer les poisons hautement toxiques de la peur, la culpabilité, le jugement de soi, la critique, toutes ces énergies qui faussent totalement le comportement et nous rendent esclaves de nous-mêmes. Il est évident que chacun étant unique, ces lectures ne produiront pas le même effet et ça pourra aller de l’indignation à la colère en passant par l’accusation ou le rejet. 

Un outil universel, c’est la respiration calme et profonde qui n’a pas besoin de porter une étiquette particulière pour être efficace. C’est tellement simple qu’on a du mal à y croire et donc à l’expérimenter. Puis on est tellement habitué à violenter notre corps émotionnel soit en refoulant les émotions toxiques soit en les anesthésiant qu’il est difficile d’oser regarder de près ces émotions dont on se croie esclave. Pourtant par l’accueil de celles-ci, on commence à s’habituer à ressentir les vagues en soi, sans crainte d’être submergé, de s’y noyer. 

Si on veut se déconditionner des anciens réflexes, il faut vraiment commencer par apprendre à lâcher la peur et la culpabilité qui nous maintiennent prisonnier de nos gestes inconscients et conditionnent totalement la vision. S’éveiller c’est ça selon moi, devenir conscients de ce qui se vit en soi et c’est dans cette observation qu’on découvre le divin intérieur. 

Tout le monde n’a pas demandé au niveau de l’âme, à être visité par des anges, des maitres, des extra-terrestres pour plusieurs raisons. La première, c’est le risque d’être subjugué et par la même de perdre toute estime de soi. Car dans ce genre d’expérience, l’amour vrai de soi se change en sensation d’être privilégié, élu, choisi des dieux, la façade est redorée…

Il faut une certaine dose d’humilité et de lucidité pour ne pas tomber dans le panneau. Le danger est réel puisque lorsque l’ego se gonfle, il attire à lui tous les êtres en mal d’amour, par la loi d’attraction. Et oui, un roi existe grâce à sa cour, un berger par ses brebis…

Je crois que nous avons aussi une vision faussée du channeling. Je ne pense pas qu’il soit question d’anges ou de maitres mais d’énergies, de niveau de conscience qui correspondent à notre degré d’ouverture de cœur et de compréhension. Comme le mental réfléchit par comparaison, il a besoin de projeter une forme, de nommer ce qu’il perçoit au risque de sombrer dans la folie. Alors il va chercher à interpréter les faits selon ses besoins et aussi ceux de l’inconscient. Puis quand il faut transmettre, il est nécessaire de trouver des références pour être compris. 

C’est la le problème parce que les mots limitent, enferment et justement sont des références différentes, subjectives pour chacun.

Je sens bien que certaines choses que j’écris sont inspirées mais à bien y réfléchir, si je me dis que ce que je perçois émane d’une source extérieure à moi, j’admets en même temps que je suis un instrument ce qui n’est pas vraiment bon pour quelqu’un qui cherche la souveraineté, par l’amour vrai de soi. De plus si je prétends avoir des messages à transmettre aux humains, le risque de jouer un nouveau rôle est immense !

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