Dans certaines traditions, le rêve est une pratique
spirituelle. Pour le bouddhisme tibétain, qui comporte une pratique de yoga du
rêve, apprendre à rêver, c’est apprendre à mourir.
Lors de l’enquête sur les frontières de la mort que
j’ai menée suite au décès accidentel de mon frère (1), je me suis intéressé au
Livre des morts tibétain, le Bardo-Thodöl (2). En le lisant, puis en
interrogeant des maitres tibétains à son sujet, j’ai été frappé par le rappel
régulier qui est fait dans le bouddhisme de la similitude entre les états que
l’on traverse dans les rêves et ce que l’on serait susceptible de «
rencontrer » au moment de la mort.
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