Y a-t-il une vie après la mort ? Oui, répondent ceux qui disent
communiquer avec l’âme des défunts. Mais qui sont vraiment ces intermédiaires ?
Serions-nous tous capables d’hypersensorialité ?
Pierre et Marie Curie, Alexandre Dumas, Victor Hugo…
Autant d’esprits éclairés qui avaient pour la parapsychologie et
les expériences paranormales une vive curiosité. Ces
phénomènes passionnent parce qu’ils bouleversent notre existence en
lui donnant un sens différent et en offrant un autre regard sur la
psyché humaine. La psychanalyste Djohar Si Ahmed, auteure de Comment
penser le paranormal, psychanalyse des champs limites de la psyché (L’Harmattan,
2006) et cofondatrice de l’Institut des champs limites de la psyché
(iclppsy.fr), rappelle également l’intérêt de Freud pour la
télépathie, cet aspect de la vie psychique qui permettrait le contact d’une
conscience à une autre. Mais rien à voir, cependant, avec
la médiumnité, comme elle n’aurait rien à voir avec la voyance ou
toute autre forme de mancie : certains pourraient « vraiment » parler
aux morts.
Des flashs, des vibrations, des odeurs…
« Le contact médiumnique est
une communication sensorielle, explique Olivier Chambon,
psychiatre. Les médiums auraient un contact auditif – ils entendent
une voix, des ambiances sonores –, tactile – ils sentent
une présence, des vibrations, un courant d’air –, visuel – ils voient
des flashs, des images fixes, des microfilms – ou encore olfactif –
ils sont envahis par l’odeur d’une eau de toilette, de tabac, de
sous-bois… » Parfois, le défunt se mettrait dans la peau du médium,
le faisant écrire ou parler à sa place pour délivrer son message. Et,
désormais, il utiliserait les moyens modernes comme un ordinateur ou
un magnétophone, ce que l’on appelle la transcommunication instrumentale. Serions-nous
tous capables de communiquer avec nos morts?
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