« Au-delà
de ce que nous voyons, il existe un monde que nous ne voyons pas et qui est
pourtant tout aussi réel. Ce monde invisible est habité par des êtres que l’on
appelle fées, esprits de la nature. Ces créatures, il arrive que les enfants
les voient. Au cours de leurs premières années ils vivent spontanément en
contact avec elles. Mais s’ils en parlent aux adultes, en particulier à leurs
parents, ceux-ci n’y prêtent pas attention ou s’amusent de ces histoires.
Alors, puisqu’on ne les prend pas au sérieux, les enfants ne disent plus rien,
ils en viennent même à douter de ce qu’ils ont vécu, jusqu’au moment où ils
l’oublient. Les très jeunes enfants possèdent une sorte de clairvoyance, et si
les adultes acceptaient de prêter l’oreille à leurs récits, ils auraient des
révélations étonnantes qui leur rappelleraient peut-être des expériences vécues
dans leur propre enfance ; par leur négligence ils se privent de quelque chose
de très précieux.
Soyez
donc attentif aux manifestations du petit enfant, et même de celui qui est
apparemment le moins éveillé, car son esprit, qui ne s’est pas encore
complètement incarné, sent ce que les adultes ne voient plus et ne sentent
plus. L’enfant n’habite réellement son corps physique qu’à partir de la
septième année. Jusque-là, il vit en partie hors de son corps et c’est pourquoi
les esprits du monde invisible sont pour lui des présences familières. »
Omraam
Mikhaël Aïvanhov
Source : Éditons Prosvesta
©
2006-2014 - Terre Nouvelle : www.terrenouvelle.ca Vous pouvez partager ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de
citer la source.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire