dimanche 27 avril 2014

Se brancher sur la bonne énergie



Il est aujourd’hui courant parmi les personnes engagées dans la transformation sociétale et personnelle de se référer à cette maxime fameuse attribuée à Gandhi de «devenir soi- même le changement que l’on désire pour le monde».  Je propose d’appliquer ce principe au déferlement quotidien de mauvaises nouvelles qui, jour après jours, nous rend addicts!  Grâce aux spécialistes de la publicité et de la communication, nous savons que la répétition d’un message permet de l’inscrire durablement dans notre esprit.  Ceci est largement démontré pour les produits de lessive comme pour les hommes politiques.  Nos communicants nous apprennent également que, si ces messages s’impriment si facilement, c’est uniquement parce qu’ils rencontrent un écho favorable de notre part.

La fabrique de «La Réalité»

Une question pour la santé de l’esprit s’impose donc: avec quelles informations acceptons-nous de nourrir nos esprits?  A qui, à quoi consentons-nous «de louer notre temps de cerveau disponible» si bien défini par un ancien patron de chaîne télévisuelle?  Il est inexact de dire que les informations diffusées par les médias reflètent «La Réalité».  Elles reflètent des choix, pour certains conscients et pour d’autres inconscients, basés sur des critères allant de l’audimat à la sélection de données qui confortent les systèmes de croyances dominants.  Très souvent, le choix de l’information contribue à démontrer ce que l’on cherche à priori.  Tout le reste, ce qui ne sert pas cet objectif est soit ignoré, soit pas même perçu.  C’est ainsi que dans le traitement de l’information s’opère un premier choix de sujets à fort contenu conflictuel ou problématique, souvent déprimants ou mortifères.


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