Nous croyons bien souvent qu’il y a « nous » (moi, je…) et « les autres ». En un sens c’est correct, ne serait-ce que parce que nous vivons chacun dans « notre monde », avec notre vision des choses, notre interprétation, notre perception. Mais il serait dommage de s’arrêter là, puisqu’en réalité il est de plus en plus souvent démontré que « nous sommes tous un ». Qu’est-ce que cela veut bien pouvoir dire ?
Nous sommes Un… Tout simplement qu’il n’y a pas de différence entre « moi » et « l’autre ». Que nos corps sont constitués des mêmes cellules, des mêmes atomes, des mêmes constituants de base, seule l’organisation de ces constituant permet de visualiser un « moi » et des « pas moi ».
Que se passe-t-il lorsque nous rencontrons une personne ? Nous recevons par différents biais (nos 5 sens « physiques » et nos autres sens « intuitifs, énergétiques… ») de nombreuses informations. Si nous sommes à l’écoute, nous pourrons déterminer aisément si notre interlocuteur est calme ou stressé, joyeux ou triste, tendu ou relaxé, malade ou rayonnant de santé et/ou de joie…
Prenons le cas d’une personne très stressée, qui sort de sa voiture après une heure passé dans les embouteillages, elle a en outre failli renverser un cycliste qui a grillé un feu rouge et cela lui a fait très peur mais elle n’a pas pu l’exprimer – ne s’en étant pas vraiment rendu compte elle-même. Pour couronner le tout une douleur lui engourdit le dos. Même si cette personne ne dit rien au premier abord, il y a toutes les chances que nous « sentions » ses différents états. Soit consciemment, alors nous pourrons identifier que ce n’est pas « à nous », soit inconsciemment, et là les risques de mélanges énergétiques sont augmentés : nous ressentons un stress, un énervement monter en nous, nous pouvons même sentir la douleur, ou simplement avoir l’impression d’un blocage, bref, quelque chose « d’externe » modifie notre état sans que nous ayons l’impression d’avoir une prise quelconque sur cela.
Pourtant…. Pourtant la clé réside dans ce qu’il est commun d’appeler le « centrage ». Être dans son centre, son hara, être aligné. Comment est-ce que cela se manifeste ? Par le fait de rester « nous-mêmes », y compris à proximité d’une personne déphasée, énervée ou déprimée. Nos centres d’énergie fonctionnent correctement (qu’il s’agisse des chakras, des nadis, etc.), l’énergie circule librement en nous sans interférence ni blocage, et nous pouvons alors écouter sans prendre pour nous, reformuler sans juger, partager sans envahir, s’ouvrir sans se sentir envahi, et aider véritablement l’autre si nous le souhaitons.
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