Cela fait deux nuits que
Bilou, la chatte, dort avec moi. C’est plutôt rare et je suppose que les
énergies de la lune y sont pour quelque chose. Le féminin sacré prend sa place
et la chatte aide cette intégration. Enfin, je dis je suppose parce qu’en ce
moment, je sens qu’une mise à jour importante au niveau de la spiritualité, est
à réaliser pour ne pas amplifier cette sensation de tourner en rond. Bien,
qu’on progresse toujours, enfin que l’on soit toujours en mouvement puisque
l’énergie circule sans arrêt malgré quelques blocages éventuels, la sensation
de stagner est très vive.
Il me semble que ma vision de
ce qui est spirituel, est encore très marquée par mes croyances inconscientes
et même conscientes. L’idée qu’il me faut avancer persiste alors qu’il me
semble plutôt qu’il soit question de faire confiance à la vie. Vivre en cessant
de se poser des questions à propos de tout et de n’importe quoi. De toute façon
le seul fait de s’interroger démontre mon manque de confiance. Heureusement que
le contact avec le divin intérieur est réel et ressenti !
J’ai toujours le réflexe de me
connecter à la terre, au ciel, à mon âme et ma présence divine, lorsque je suis
sur le trône. Symboliquement c’est assez fort puisque cet acte qui fait honte à
la majorité des humains, c'est comme une façon de dire oui à l’incarnation avec
ses limites et ses contraintes.
En fait tant qu’on croit que
quelque chose en soi est inadapté, on lutte contre soi-même. Non seulement la
joie n’est pas au rendez vous mais on se colle la pression. Je n’en suis plus
trop là mais face au vide et à l’ennui que la rengaine du quotidien met en
évidence, je me sens impuissante.
J’ai toujours fait diversion
jusqu’à maintenant en donnant à mon corps des produits comme pour tuer cet
ennui mais maintenant c’est si vide de sens que ça ne créé plus l’effet
attendu. Le critique intérieur s’en donne à cœur joie mais ça rentre par une
oreille et ressort par l’autre.
Dans ces moments où on se sent
dans le creux de la vague, il n’y a d’autre choix que d’accepter ce qui se
passe en soi. L’impression de tourner en rond est absorbée par l’acceptation de
ce qui est, mais ça ne me permet pas de retrouver le sourire ou même
l’enthousiasme à agir. Là encore, je ne vais pas critiquer le fait de trouver
le quotidien chiant. Je dois digérer le fait d’avoir échoué dans ma tentative
de sevrage et éviter de m’en rajouter en cautionnant toutes les pensées
dévalorisantes qui surgissent.
Accueillir aussi le fait que
j’aie la sensation d’être dans une impasse en me souvenant que très souvent
lorsque mon mental est coincé dans ses raisonnement, ça présage quelque chose
de bon, de nouveau, si j’arrive à lâcher les attentes. Dans ce genre de
situation ce qui créé des angoisses, c’est de ne pas savoir comment sortir d’un
schéma. A cela j’oppose ma foi en la vie, en la capacité de tout humain de
guérir de tout, comme pour rétablir l’équilibre.
La première chose à faire,
c’est de ne pas croire tout ce que disent les aspects de ma personnalité qui
doutent encore et restent accrochés aux vieilles croyances elles-mêmes reliées
à l’inconscient collectif. C’est assez étrange de constater que c’est rassurant
pour ces parts de moi, de suivre la masse, les croyances populaires, de rejouer
la même rengaine. Celle qui consiste à tout peindre en noir en se laissant
porter par les énergies ambiantes, le défaitisme général.
Plutôt que de lutter contre
ça, je me dis que c’est normal de craindre de lâcher les comportements
réflexes, d’aller vers l’inconnu malgré ma foi plutôt solide en l’humain
divin.
L’état de l’appartement est un
peu à l’image de la sensation d'être figée à l'intérieur. Je n’ai toujours pas
fini de ranger et le pire c’est que ça me laisse indifférente !
L’inconfort crée par la rencontre des aspects contradictoires de ma
personnalité demande à être accepté parce que ça mine mon enthousiasme naturel.
Lire la suite ici : http://lydiouze.blogspot.fr/2014/09/sacraliser-le-quotidien-en-passant-du.html
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