L’on dit souvent que notre liberté s’achève là où commence celle des autres et vice-versa. On conçoit aisément que dans notre type de société un certain nombre de règles doivent être établies pour préserver les droits et la liberté de tout un chacun. Nous voulons surtout aborder ici la notion de liberté d’être et de penser que nous refusons souvent à ceux que nous côtoyons. Pourquoi vouloir à tout prix que l’autre agisse et pense comme nous ? Pourquoi vouloir faire entrer l’autre dans le moule qui façonne nos propres pensées ? Pourquoi obliger l’autre à nous ressembler ? Lorsqu’on lit en début de chapitre le message de Dieu à Neale Donald Walsch, on comprend que la peur est l’antagoniste de l’amour et que là où la peur se manifeste, l’amour n’y trouve pas sa place. On peut transposer cet axiome au sujet qui nous occupe présentement et dire en d’autres termes : si j’oblige l’autre à penser et à faire comme moi, si je le contrains à entrer dans mon " moule ", est-ce de l’amour ou n’est-ce pas plutôt une forme de dictature morale engendrée par une peur qui se situe en moi : cette fameuse peur de l’étranger, cette xénophobie de ce qui n’est pas comme moi ? Non, assurément, aimer les autres c’est respecter leur différence, c’est bannir la peur que leur façon d’être pourrait nous inspirer.
Aimer les autres, c’est accepter qu’ils ne pensent pas comme moi, accepter qu’ils heurtent mes convictions parfois. Ces réflexions me font penser à certains couples vivant ensemble qui affirment s’aimer et pourtant ne tolèrent pas que le comportement de leur conjoint diffère du leur et imposent leur volonté à tout bout de champ. Untel impose à son épouse le programme TV quotidien, untel défend à sa femme de faire un achat qu’il juge inutile, unetelle entrave la liberté de son époux en lui interdisant un " péché mignon ", etc, etc. Est-ce cela aimer ? Assurément non même si certains faits quotidiens ne paraissent pas bien graves dans une vie de couple par exemple. Et pourtant ! Cette petite dictature au quotidien abîme l’amour, l’entache jour après jour. Un être privé de liberté devient vite révolté, un sourd sentiment de haine peut poindre à l’horizon. Or la haine n’est pas l’amour. Comment dès lors mieux aimer l’autre ? Tout simplement en s’efforçant de se poser le plus souvent possible la question
suivante : ne suis-je pas quelque part en train d’entraver sa liberté, de lui interdire ce qui pourrait faire son bonheur, de lui ôter son libre-arbitre ?
(extrait de « Voyage dans l’invisible » par Vincent et Marie-Hélène CHEPPE-DOURTE)
Cet ouvrage de 360 pages est encore disponible via le blog http://lesvoiesdelasagesse.skynetblogs.be
Vincent et Marie-Hélène CHEPPE-DOURTE sont tous les deux médiums et thérapeutes. Ils exercent dans leur cabinet en Belgique à Gouvy (province de Luxembourg) où ils reçoivent quotidiennement des personnes en quête de mieux-être physique, psychique et spirituel. Conseillers en fleurs de Bach, ils sont également les auteurs d’un premier livre intitulé « Voyage dans l’Invisible » édité à compte d’auteur. Ils pratiquent également des soins à distance sur les animaux et les humains et dispensent des cours de « magnétisme curatif ». Leur deuxième ouvrage vient de paraître aux éditions F Lanore (Paris) et il s’intitule « Je parle aux arbres et ils me répondent ». Celui-ci est vendu en Belgique, France, Suisse, Canada, etc … dans toutes les librairies et également via Internet (Amazon, Fnac, etc…) Ils terminent actuellement un troisième ouvrage qui aura pour thème…Le Bonheur (comment y parvenir….) qui sera édité prochainement…
mariehelene.dourte@scarlet.be ou
vincent.cheppe4@swing.be
À suivre - Une série originale remise à LaPresseGalactique.com par l'auteur
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