vendredi 9 février 2018

L’échelle de l’estime de soi de Rosenberg, un outil très précieux



L’estime de soi est liée à l’évaluation subjective que nous faisons de nous-mêmes. Ainsi, une estime de soi saine nous procurera toujours un grand bien-être, tandis qu’une estime de soi extrêmement basse peut nous faire tomber dans les limbes de la dépression.

Il est donc important d’en prendre soin et de l’évaluer car elle ne reste pas fixe. L’estime de soi est en effet très variable. L’un des outils que nous pouvons trouver dans le domaine de la psychologique et qui nous aidera à atteindre cet objectif est l’échelle de l’estime de soi de Rosenberg.

Cette échelle est simple, rapide, fiable et efficace : il s’agit de l’un des instruments que les psychologues utilisent le plus pour évaluer l’auto-concept des patients. L’échelle est fréquemment utilisée quand on cherche à mesurer cette variable dans le cadre d’une étude.

L’échelle de l’estime de soi de Rosenberg doit son nom à son créateur, Morris Rosenberg, un professeur et docteur en sociologie qui a consacré plusieurs années de sa vie à l’étude de l’estime de soi et de l’auto-concept. Il a présenté cette idée initiale d’échelle dans son livre « Society and the adolescent’s self-image » (La société et l’auto-estime de l’adolescent).

L’échelle de Morris Rosenberg se compose de 10 affirmations qui tournent autour du degré de valorisation d’une personne, ainsi que de la satisfaction que celle-ci ressent par rapport à elle-même. Les 5 premières affirmations sont formulées de façon positive et les 5 qui restent, de façon négative.
Chacune des affirmations positives est notée de 0 (je ne suis pas du tout d’accord) à 3 (je suis totalement d’accord), tandis que les affirmations négatives sont notées dans le sens inverse : le 3 implique d’être totalement en désaccord et le 0, d’être entièrement d’accord.

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