Savoir reconnaître ses émotions pour s’en libérer

Publié par Sophie Riehl le 13 oct, 2014 sous CHRONIQUES, DE L'ESPRIT A LA PRATIQUE, MANCHETTES, Sophie Riehl

 

Cet article m’a été inspiré par le travail de libération émotionnelle que j’effectue avec les personnes que j’accompagne. Je constate qu’il n’est quelque fois pas facile de mettre des mots sur ses sensations, ses sentiments intérieurs. Il est donc important de distinguer les différents registres émotionnels et de comprendre qu’un état d’être ou un comportement, ce n’est pas une émotion. Ainsi, se sentir rejeté, trahi, traité injustement, seul, isolé … ce sont des positionnements qui déclenchent des émotions. Il faut donc aller plus loin dans le processus d’accueil de Soi. Et les réactions varient suivant la personnalité. Ainsi face à une trahison ou une humiliation, cela peut déclencher de la colère, de la tristesse, du désespoir, de la rage, de la frustration … La situation est la même, la réaction est différente. C’est la même chose avec les symptômes physiques. Face à un rhume, vous pouvez vous sentir triste, énervé, fatigué … suivant votre caractère.

La véritable guérison passe par la libération émotionnelle.

C’est donc un monde à s’approprier, à apprendre à maîtriser. La maîtrise et le contrôle sont deux choses différentes : dans le contrôle vous refoulez, dans la maîtrise vous acceptez de libérer, en restant l’observateur du processus.

Si par exemple vous ressentez un vide, ce n’est pas une émotion. Le vide c’est du désespoir refoulé. De la même manière la procrastination, ce que certains appellent la paresse, ce sont simplement des peurs non identifiées. En effet c’est la peur qui fige, qui paralyse. Alors apprenez à être bienveillants envers vous-même et vos blocages. Vous faites de votre mieux, votre être exprime seulement un mal-être, une souffrance difficile à confronter.

Certaines personnes ont aussi tendance à confondre la puissance et la violence et s’interdisent de descendre dans leurs sensations intérieures. Certaines émotions sont très puissantes, donc très intenses. Mais le temps que vous ne vous autorisez pas à vivre profondément vos mondes intérieurs, vous ne pourrez pas vous libérer. Ce n’est pas parce que vous êtes en rage ou dans le désespoir que vous allez faire du mal aux autres. C’est vous qui souffrez. C’est lorsque vous n’y faites pas face que vous le déversez sur l’autre par des comportements inappropriés, ou sur vous-même aussi, car le contrôle a ses limites.

Pour apprendre à apprivoiser ses émotions, je vous propose deux grandes références, les travaux d’Abraham Hicks, et ceux du Docteur Bach. Ils ont établi des classements émotionnels qui aident bien à voir où l’on se situe. Ainsi Abraham, un collectif de conscience canalisé par Esther Hicks, référence 22 émotions, et le docteur Bach 38. C’est dire les nuances qu’il existe dans ce monde.
Voici l’échelle de guidance émotionnelle d’Abraham Hicks :

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