Dans une société qui véhicule des valeurs principalement individualistes et qui prône encore souvent une séparation physique précoce des bébés et de leurs parents, qui enjoint ces derniers à les laisser pleurer à distance et à ne pas « trop » les prendre dans les bras, l’idée de porter son bébé contre soi au quotidien paraît incongrue à certains.
Pourtant, le besoin de contact physique du bébé est primordial, particulièrement dans les premiers mois : son sentiment d’exister passe d’abord par son corps, par le toucher et les soins qu’on lui prodigue.
Il n’a pas encore conscience de lui en tant qu’individu et cette naissance psychique n’aura lieu qu’aux alentours de ses 9 mois. Le bébé a besoin de se sentir en sécurité, un besoin dicté par son instinct animal pour assurer sa survie ; cela passe principalement par une proximité corporelle avec l’adulte qu’il va rechercher fréquemment.
« Le portage peut être conçu comme un formidable média qui favorise le passage du Moi corporel au Moi psychique, avènement de la construction de la personnalité de l’enfant » comme l’écrit Agnès Vigouroux, psychologue.
À lire sur : http://channelconscience.unblog.fr/2016/09/17/faire-un-pas-vers-lautre/
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