Je continue de me réveiller dans un état de fébrilité qui diminue
progressivement. J'ai allumé le poêle pour transpirer un maximum, éliminer les
toxines et remplacé le repas d'hier soir par un litre de décoction de thym ce
qui a eu un effet très bénéfique! Merci la nature, les plantes, la Terre Mère
qui a tout prévu pour le bien-être de ses enfants. Le ciel est encore rayé ce matin
et la pluie d’avant-hier a donné une coloration artificielle aux fleurs. Je
devrais me dire que c’est joli mais ça ne fait qu’augmenter ma colère. Alors je
l’exprime et reviens au centre de mon cœur, au cœur de ma foi en l’amour
inconditionnel plus puissant que Tout !
Pour que la folie des humains ne m’affecte pas, pour maintenir
l’équilibre intérieur, je nourris la joie en focalisant mon attention sur tout
ce qui peut élever mon taux vibratoire. Je laisse mon enfant intérieur vibrer
ses énergies de joie, de légèreté, de confiance absolue en la vie et sa
capacité à vivre naturellement dans l'instant. C'est tout l'avantage du fait de
contacter, d'aimer et de réintégrer cet aspect vital de soi.
Nous sommes en pleine guerre énergétique, psychologique, chimique et nos
laboratoires internes bouleversés par le bombardement incessant, s’adaptent
tant bien que mal. Dans ce besoin d’harmonie, la puissance et la présence du
divin intérieur se manifestent dans l’acceptation de l’incarnation, de ce qui
est.
C’est une force de connaitre la valeur de l’amour inconditionnel de
toute vie et de savoir revenir en son cœur, réaliser l’unité entre les forces
complémentaires intérieures.
Comme je sais que j’attire ce en quoi je crois, je nourris des pensées
positives non comme un déni de la réalité mais comme un choix, une façon
d’affirmer ma souveraineté en la matière.
Nous pouvons toujours choisir comment nous intégrons la réalité, c’est
notre puissance, notre liberté. Même si elle semble illusoire, il n’en demeure
pas moins que mon état d’esprit dépend de ma capacité à accepter ce qui est,
puis de choisir ce que je veux vivre ici et maintenant.
C’est une nouvelle forme de résistance vis-à-vis des gens de pouvoirs,
de ceux qui créent les conditions de vie de l’humain ; Refuser de se
laisser embarquer dans la peur, la culpabilité, qui nous sont assénés à
longueur de temps.
Je peux choisir de me croire victime ou bien je peux activer mon pouvoir
d’aimer. En élevant mon taux vibratoire, en m’aimant sans conditions, en
communiant avec le divin en moi, avec le ciel et la terre, je trouve
l’équilibre et l’harmonie. La foi amplifiée par l’intimité de ces relations, me
donne la force de continuer d’avancer, de poursuivre mon objectif de totale
autonomie.
Pour ne pas subir les conséquences des magouilles de l’élite, je vis
dans la plus grande transparence vis-à-vis de moi-même. A leur opacité,
j’oppose ma transparence, ma clarté. Au chaos extérieur, la paix intérieure. A
leur dessein morbide, j’oppose la joie de vivre, de soutenir la Terre Mère, la
nature qui me porte, me nourrit et me donne un abri. Je parle aux arbres, au
vivant, aux plantes, aux animaux, je les bombarde de lumière dorée, d’amour et
de gratitude. Ma "folie" vaut bien la leur!
Chaque assaut des forces obscures m’invite à développer l’amour et la
lumière qui se révèlent et rayonnent quand j’accueille mes propres ombres,
quand je trouve l’équilibre.
Puis la paix retrouvée, tout devient relatif, l’illusion de cette
mascarade devient manifeste. La mort étant perçue comme un passage, un retour à
la source, je me fous de perdre la vie puisque je suis éternelle en conscience.
La tentation de fuir ce monde est grande mais en revenant au centre de ma foi,
je me dis que c’est l’occasion de libérer toute forme d’attachement.
Ma liberté se situe là, dans le choix de la fréquence sur laquelle je me
situe, dans mon désir de paix et d’harmonie intérieures. J’ai écouté ce qui
suit au réveil et des souvenirs très agréables sont remontés à la surface. La
période de ma vie où j’étais libre d’aller où bon me semblait, sac sur le dos,
à la rencontre de l’humain en suivant l’élan de mon cœur, de mon être tout
entier, sans aucune restriction.
« L’amour sans même savoir ce que c’est » Jacques Higelin
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