Porté à votre conscience par Arcturius,
« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité,
un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté. »
L’optimiste relativise ses échecs (« je ferai mieux la
prochaine fois ») et généralise ses succès (« j’ai vraiment de la chance »),
alors que le pessimiste généralise ses échecs (« je suis décidément un nul »)
et relativise ses succès (« c’était juste un coup de bol »). Pessimisme et
optimisme ne dépendent pas de notre richesse, de notre santé ou de notre beauté
(il y a de beaux riches pessimistes et de pauvres laids optimistes), mais
semblent inscrits dans nos gènes. Promoteur de la résilience dans l’adversité,
Boris Cyrulnik parle des petits et des grands « porteurs de sérotonine ».
Les petits dépriment pour un rien ; les grands, naturellement
imprégnés de ce « neurotransmetteur de la sérénité », voient la vie en rose. Le
milieu et la culture peuvent-ils changer la donne ? Sans doute, mais jusqu’où ?
La majorité des optimistes reconnaissent avoir été aimés dans leur enfance.
Au-delà de la transmission génétique, l’exemplarité des parents – déprimés ou
enthousiastes – joue un rôle par osmose.
L’éducation
proprement dite influence d’abord par défaut : traiter un enfant de nul et
d’idiot peut assurément briser son optimisme naissant. A l’inverse, comment
rendre moins pessimiste un gamin qui le serait de naissance ? Les psys
répondent : en l’aimant et en mettant en valeur le moindre de ses efforts. Car
le pessimisme alimente volontiers un cercle vicieux – « je n’y crois pas, donc
je me plante, donc j’y crois encore moins… » – qu’il faut tenter de rompre.
Lire le texte complet ici : http://www.arcturius.org/chroniques/57344-2/
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