Nous avons tous une mémoire.
Toutefois, avec l’âge, elle a souvent la fâcheuse tendance de s’éroder. Oui, il
est vrai que cette mémoire est périssable. Oui, il est exact qu’elle peut
s’éteindre définitivement. Oui, il est possible qu’elle disparaisse totalement,
ne laissant plus aucun souvenir à l’être en sursis. Cette mémoire dont nous
parlons est physiologique ; Elle est liée à notre organe physique qui s’appelle
le cerveau. Elle est bien sûr éphémère et s’endort progressivement au même
rythme que toutes nos cellules en déclin.
Prenons en exemple un
vieillard. Essayons de sonder sa mémoire. Soyons observateur de son
comportement et sachons discerner les pertes de mémoire de cette personne. Si
elle est âgée, mais en bonne santé, la mémoire se transformera pas à pas. C’est
à dire que sa dégradation neuronale sera progressivement remplacée par la
restauration des cellules spirituelles qui composent le corps éthérique ;
Soyons plus clairs pour faciliter notre compréhension : la mémoire
physiologique sera peu à peu submergée par la mémoire spirituelle, parce que le
corps physique dont la matière touche presque à sa fin, sera remplacé par ce
corps éthérique. Ce qui veut dire que l’un chasse l’autre.
Nous avons tous
remarqué que très souvent les vieillards retrouvent une excellente mémoire pour
les années les plus reculées de leur vie, e tune toute petite, voire
inexistante mémoire, pour les années les plus récentes. Cela n’est pas une
règle, mais c’est toutefois un constat assez général. Cela est lié, à cette
mémoire physique ou physiologique qui se retire pour laisser la place à la
mémoire spirituelle ; La matière se retire peu à peu de la vie en
emportant avec elle tous ses attributs, et cette mémoire en fait partie ;
Les cellules qui subsistent restent entièrement imprégnées de tous les
souvenirs, récents ou très anciens ; Ce qui veut dire que l’âme qui est
présente dans le corps, devient plus sensible et perceptible à l’esprit.
Notre mémoire s’ouvre
au fur et à mesure que s’opère le passage d’un monde à l’autre et d’un corps à
un autre. Ce qui signifie qu’elle ne disparaît pas, mais que tout au contraire
elle s’amplifie considérablement. Elle se transforme pour devenir la mémoire
supérieure et inaltérable que seul un corps immortel peut contenir. Elle
sera totalement reconstituée au jour de notre mort. Nos obsèques, contrairement
à l’idée bien ancrée dans nos esprits imaginant la mort comme le néant, resteront
comme le lus mémorable et formidable moment de notre vie. Les festivités qui
nous attendent après le passage au travers de ce voile opaque et mystérieux,
demeureront l’événement le plus marquant de notre vie et de notre arrivée de
l’autre côté.
En résumé, la mémoire
qui est très vivante dans notre vie physique laissera la place à une autre,
beaucoup plus vivace et persistant au-delà de l’extinction de la matière. Ce
qui vaut pour la mémoire vaut également pour les autres organes liés aux sens
physiques et physiologiques. Le goût sera le seul sens qui disparaître
totalement après la mort parce qu’il n’aura plus aucune raison d’exister, et
pour cause. Notre alimentation sera très différente, elle ne sera plus
matérielle. Les autres sens, quant à eux, seront considérablement amplifiés au
même titre que notre mémoire. Ils seront également complétés par de nouveaux
sens, en latence actuellement en nous, mais très peut utilisés parce que la
matière qui compose notre corps l’interdit, ou le limite considérablement.
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