Médecin
et docteur en philosophie, le Dr Raymond Moody est l’un des premiers à avoir
recueilli des témoignages de personnes ayant vécu une expérience de mort
imminente (EMI). Précurseur dans ce domaine, il publie en 1975 un premier
livre « La vie après la vie » dans lequel, il fait part, avec
une certaine prudence, de ses premières analyses. Depuis, cet ouvrage est
devenu une référence sur l’après-vie. Extraits.
Les
répercussions de leur expérience sur la conduite de leur vie ont généralement
des formes plus calmes, plus subtiles. Beaucoup m’ont assuré qu’à la suite de
ces évènements leur vie avait gagné en profondeur et en largeur de vues ; ils
se sont mis depuis lors à réfléchir et à s’interroger davantage sur des
problèmes philosophiques fondamentaux.
« En ce
temps, je n’avais pas encore entamé mes études supérieures, j’avais grandi dans
une toute petite ville parmi des gens assez étroits d’esprit, d’ailleurs, je
n’étais pas très différente d’eux. J’étais le type de la chipie en plein âge
ingrat, un rien snob par-dessus le marché. Mais après ce qui m’est arrivé, j’ai
commencé à avoir envie d’en savoir plus long. Pourtant, à cette époque, je
n’imaginais pas qu’il puisse y avoir des gens ayant des connaissances là-dessus
; je n’étais jamais sortie de mon petit monde clos. Je n’avais aucune notion de
psychologie ni de quoi que ce soit de ce genre. Tout ce que je savais, c’est
que, à la suite de cette affaire, j’avais brusquement mûri ; un monde tout
nouveau pour moi venait de s’ouvrir, dont je ne savais même pas qu’il put
exister. Je me répétais sans arrêt : « Il y a donc tant de choses à découvrir
encore ! » En d’autres termes, la vie ne se borne pas au cinéma du vendredi
soir et aux matches de football ; il y a, dans ma propre vie, beaucoup plus que
ce que j’en connais moi-même. Et j’ai commencé à me poser des questions sur les
limites de l’humain et de la conscience. Tout un univers inconnu s’offrait à
mes recherches. »
Autre
déclaration : « Depuis lors, je n’ai plus cessé de m’interroger sur ce
que j’ai fait de ma vie, sur ce que je vais faire de ma vie. Ma vie passée, je
n’ai pas à m’en plaindre ; je ne crois pas que le monde me doive grand-chose
puisque j’ai vraiment pu faire ce que je voulais, et comme je le voulais, et
que je suis toujours en vie, et que je peux encore faire davantage. Mais depuis
ma « mort », à la suite de mon expérience, j’ai brusquement commencé à me
demander si ce que j’ai fait, je l’ai fait parce que c’était bien, ou seulement
parce que c’était bon pour moi. Auparavant, j’agissais sous le coup
d’impulsions ; maintenant je réfléchis d’abord aux choses, calmement,
lentement. Il faut que tout passe d’abord par ma conscience et soit bien digéré
d’abord. Je m’efforce de faire en sorte que mes actes prennent un sens, et mon
âme et ma conscience ne s’en portent que mieux. J’essaye d’éviter les préjugés,
de ne jamais porter de jugements sur les autres. Je cherche à faire ce qui est
bien, parce que c’est bien et non parce que c’est bon pour moi. Et il me semble
que ma compréhension des choses s’est infiniment améliorée. Je ressens tout
cela à cause de ce qui m’est arrivé, à cause des lieux que j’ai visités et de
tout ce que j’y ai vu. »
D’autres
font état d’un changement d’attitude envers la vie physique qui leur a été
rendue. Une femme, par exemple, dit très simplement : « La vie m’est
devenue bien plus précieuse depuis lors. »
Un autre
sujet précise : « Ce fut une autre bénédiction. Car avant ma crise
cardiaque, j’étais perpétuellement centré sur les projets d’avenir de mes
enfants, et obnubilé par le passé ; si bien que je me gâchais toutes les joies
du présent. Maintenant, j’ai complètement changé d’attitude. »
Certains
attestent que leur expérience a profondément modifié leur manière de concevoir
l’importance relative du corps physique par rapport à l’esprit. C’est ce qui
ressort de façon particulièrement significative des expressions utilisées par
cette femme, qui s’était vue séparée de son corps tandis qu’elle allait «
mourir » :
« A
partir de ce moment, j’ai été plus consciente de posséder un esprit que je ne
l’avais été d’avoir un corps physique. C’est l’esprit qui est devenu pour moi
la partie la plus essentielle de moi-même, au lieu de la forme de mon corps.
Auparavant toute ma vie, cela avait été le contraire : je portais toute mon
attention sur mon corps ; quant à ce qui se passait dans ma pensée, eh bien,
cela allait de soi, sans plus. Maintenant, c’est mon esprit qui se situe au
centre de mes préoccupations, tandis que mon corps a pris la seconde place,
celle d’un véhicule pour la pensée. Je ne me suis plus souciée d’avoir ou de ne
pas avoir de corps : cela n’a plus présenté d’intérêt dès lors que, à l’égard
de toutes choses, c’était mon esprit qui importait le plus. »
Dans un
très petit nombre de cas, certains m’ont affirmé qu’à la suite de l’expérience
il leur semblait avoir acquis, ou simplement remarqué eux-mêmes, des facultés
d’intuition voisines de la médiumnité.
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