Source INREES
La
conscience est la faculté mentale d’appréhender de façon subjective les
phénomènes extérieurs (par exemple, sous la forme de sensations) ou intérieurs
(tels que ses états émotionnels) et plus généralement sa propre existence.
Pourtant, de récentes découvertes scientifiques nous proposent de reconcevoir
ce modèle sous une forme plus large…
La conscience est le fait le plus intimement et
immédiatement connu de notre réalité. Celle dont nous disposons tous est unique
à chacun et nous accompagne depuis la naissance jusqu’à la mort. Pourtant, il
se pourrait que ma conscience ne soit pas entièrement et uniquement la mienne.
Les liens qui la relient à la conscience des autres, liens bien connus des
peuples aborigènes dits primitifs mais très avancés à de nombreux égards, sont
redécouverts de nos jours lors d’expériences bien planifiées grâce à la
transmission de pensées et d’images, ainsi que par le constat de l’effet d’un
esprit humain sur le corps d’un autre humain. [...]
Les découvertes actuelles
les plus avancées sur la conscience humaine rappellent la déclaration faite par
Einstein il y a un demi-siècle : « L’être humain est partie intégrante de tout
appelé « univers », une partie limitée dans le temps et l’espace. Il fait
l’expérience de ses pensées et de ses émotions comme quelque chose de dissociée
du reste, en fait comme une sorte d’illusion d’optique de sa conscience. Cette
illusion est en quelque sorte une prison pour lui, une prison qui le restreint
à prendre des décisions purement personnelles et à donner de l’affection aux
quelques personnes seulement qui lui sont les plus intimes. » Alors que, selon
le point de vue traditionnel, la communication et l’interaction humaines se
ramènent à nos sens (tout ce qui est dans l’esprit, dit-on, doit d’abord être
passé par l’œil ou l’oreille), les chefs de file en psychologie, en psychiatrie
et dans le domaine de la conscience redécouvrent ce que Einstein avait compris
et que les vieilles cultures ont toujours su, c’est à dire que nous sommes
aussi liés les uns aux autres par des liens subtils et généralisés.
Actuellement, les ouvrages scientifiques qualifient ces liens de transpersonnels.
Les sociétés traditionnelles n’ont jamais
considéré les liens transpersonnels avec des personnes, des tribus ou d’autres
sociétés modernes. L’esprit moderne n’est pas prêt à accepter la réalité comme
étant autre chose que du manifeste, des objets que l’on peut littéralement
prendre en main (manus, du latin, signifie « main »). Par conséquent, les liens
transpersonnels sont tenus pour paranormaux et seulement acceptés dans des
conditions exceptionnelles.
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