mercredi 2 novembre 2016

Rien de tel que d’être face à la peur pour la démystifier



La nature pour s’épanouir, a tout autant besoin de la fraicheur de la nuit que de la chaleur du jour. Cela illustre les besoins essentiels de l’humain, ce besoin d’équilibre, de complétude qui se nourrit dans le centrage, la communion avec l’âme. Puis c'est aussi le reflet de la nécessité d'honorer le besoin de sommeil, de détente, de régénération. 

Savoir répondre au besoin fondamental de sommeil et de repos semble évident cependant, on se laisse facilement distraire et très souvent, c'est le mental qui est stressé et qui mène la danse selon ses stratégies. Rien d'autre que la paix du cœur ne peut le calmer vraiment et en ce sens, la médiation, la relaxation, sont des outils concrets très utiles. Utiles si on se contente de respirer calmement, de se détendre physiquement sans rien chercher d'autre que cela.

On a tellement ajouté d’étiquettes, de concepts à la vie, au divin en nous, que lorsqu’on se rend compte que ce sont des interprétations illusoires de la réalité, on peut se sentir perdu. La première illusion c'est de s'identifier au rôle, au personnage, à la souffrance, aux pensées et aux émotions troublées. On le fait sans arrêt, sans même s'en rendre compte et tout naturellement, on a l'impression de subir.

Et ce qui peut sembler déroutant finalement nous libère des attachements, du besoin même de s’attacher à ces rôles, ces croyances, qui nourrissent la souffrance. 
Plus on tente de définir et de saisir le sens de la vie et plus il nous échappe. Et c’est tout naturel parce qu’il ne s’agit pas de se figer, de s’accrocher à la vie mais de se positionner dans le cœur afin de se laisser porter par son flux, son mouvement. 

Rien de tel que d’être face à la peur pour la démystifier. La peur de la peur, de la mort, la peur de la perte, du manque, apparaissent peu de choses finalement quand on voit que c’est éphémère, que tout passe et se transforme continuellement. 

Le temps devient un allié quand on s’abandonne en confiance à la paix du cœur, en ce lieu où tout s’équilibre et s’harmonise. 
On perçoit difficilement la paix lorsque les pensées émotions sont confuses pourtant, elle est toujours là. 

Si déjà on sait cela par expérience, on s’accrochera moins aux pensées troublées ou critiques.

Les évènements difficiles nous donnent l’occasion de transcender l’illusion, d’aller au-delà des apparences et de trouver cette paix, cette confiance qui ne s’attache à rien d’autre qu’à ce qui est perçu en profondeur. Un sentiment ou plutôt une assurance que tout est bien et qu’il n’y a rien à faire d’autre que d’accepter ce qui est. 


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