mercredi 2 mars 2016

La méditation bouddhiste

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La pratique de la méditation, si elle n’est pas universelle, a certainement été toujours largement répandue. Les chasseurs tribaux guettant le gibier, comme les méditants, demeuraient physiquement  immobiles et mentalement concentrés. Les chamanes de ces sociétés tribales méditaient de même dans la solitude lors de leur quête de la vision des esprits. Même à l’aube du bouddhisme existait une très grande diversité de pratiques méditatives. Mais toutes étaient fixées sur un même but : se libérer du samsara, la ronde sans fin des renaissances.

Tout comme les sages des Upanishad hindoues qui s’efforçaient d’identifier leur âme personnelle à l’âme universelle, les bouddhistes recherchaient l’absolu. Cependant, l’absolu bouddhiste n’était pas une absorption dans l’âme universelle, mais l’atteinte du nirvana, une condition intérieur du non-soi  ultime. La meilleur façon d‘atteindre cet état consistait à devenir moine, ce qui facilitait l’atteinte de la perfection morale. Non seulement les émotions de colère, de haine et de désir sexuel étaient considérées comme corruptrices, mais la vie émotionnelle elle-même pouvait troubler le processus méditatif.


 

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