jeudi 21 avril 2016

L’amour à mon image ! Partie 2 de 2




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Nous avons été tellement conditionnés à concevoir l’amour d’une certaine manière que nous ne pouvons même pas imaginer l’idée que l’amour puisse être différent de ce que nous croyons.

Jusqu’à maintenant, la plupart du temps, nous n’avons pas vécu dans l’amour véritable, mais plutôt dans la peur profonde de manquer d’amour. Et c’est cette peur qui est à la source de beaucoup de difficultés et de drames dans notre vie.

Dans la première partie de cet article, nous avons vu que nous avons des attentes très particulières sur ce que signifie «être en amour ». L’amour, tel que nous en faisons l’expérience actuellement, est la plupart du temps conditionnel et exclusif.

Nous choisissons qui nous aimons et qui nous n’aimons pas. Nous aimons les personnes qui répondent à nos attentes et nous pouvons être profondément déçus ou blessés lorsque ces personnes se comportent d’une manière qui nous fait nous sentir rejetés, malaimés, injustement traités, coupables ou même honteux et désespérés.

Nous avons également observé que nous recherchons constamment l’amour à l’extérieur de nous. La conséquence est que nous sommes alors dépendants d’une autre personne pour notre bonheur. Nous vivons alors dans la peur de perdre cette source d’amour. Et c’est cette peur de perdre la personne que l’on aime qui engendre le besoin inconscient de contrôler l’autre ou de le manipuler pour garder son amour.

Nous poussons le manque d’amour à l’extrême lorsque nous l’appliquons à nous-mêmes, lorsque nous décidons que nous n’avons pas de valeur, que nous nous jugeons insignifiants, pas importants ou pas intéressants et que nous n’aimons pas qui nous sommes.

Car alors nous refusons d’accepter notre nature réelle et profonde et nous perpétuons le sentiment d’être séparé de notre être véritable qui est fait d’amour infini.

Lorsque nous faisons nôtre l’idée que nous ne pouvons être faits de lumière et d’amour, nous ne savons plus qui nous sommes et un profond sentiment de vide intérieur s’installe alors en nous. Vide que nous nous efforçons ensuite de remplir par toutes sortes de choses, de gens ou d’activités qui proviennent de l’extérieur.

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