jeudi 19 mars 2015

Apportez l’amour à vos organes vitaux



Porté à votre conscience par Arcturius,
le 18 mars 2015

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Nos problèmes sont dans l’ensemble très complexes, au point que nous nous laissons submerger par eux. La plupart d’entre nous sont pris de découragement ; nous baissons les bras et n’essayons même plus de comprendre le tableau intégral de la vie.

Nos têtes chancellent tant elles sont pleines d’informations venant de toutes parts (télévision, radio, journaux, ordinateurs). Il nous faut arriver à les assimiler, ce qui n’est pas facile, d’autant que nous vivons dans la dissociation corps/esprit. Un corps sain n’est pas atteint par le stress de la vie moderne ; celle-ci lui fournit même l’occasion de créations nouvelles. Seulement, nombre de gens ne connaissent pas les mécanismes qui leur assureraient un équilibre naturel corps/esprit. Ils essaient d’assimiler le monde mentalement, par l’accumulation de concepts, de pensées, de désirs. Ils oublient que leur corps est contraint de transporter vingt-quatre heures sur vingt-quatre tout l’excédent de bagage mental et que celui-ci l’épuisera à la longue. L’épuisement corporel se traduira par une crise cardiaque, de l’arthritisme ou des disfonctionnements hépatiques. Lorsque nous craquons, nous accusons notre “ pauvre corps ”, à tort car le véritable coupable est notre mental surstressé.

La plupart d’entre nous ignorent jusqu’à la localisation de leurs organes physiques ; et ne parlons pas de leur taille, de leur forme et de leurs fonctions, ce qui est une preuve de notre ignorance des rapports existant entre le corps et le mental. En admettant même que nous ayons une connaissance intellectuelle de nos organes physiques, celle-ci ne nous en donne pas une expérience tangible, car nous ne percevons pas les messages subtils qu’ils nous lancent sans cesse. Par exemple, nous croyons être contents lorsque notre mental l’est. Même si nos intestins se rebellent contre la suralimentation, si nos poumons sont chargés de nicotine, nos reins épuisés par l’abus de café, le mental, de son côté, continuera d’apprécier la cuisine gastronomique, la cigarette et le café. Nous sommes sourds aux messages que nous lancent nos organes et empêchons ainsi que s’actualise en nous l’expérience d’un profond bien- être physique.

Nous sommes comparables à cet automobiliste inconscient qui passe son temps à laver et briquer son véhicule puis à rouler sur des chemins poussiéreux, pleins de bosses et à qui il ne viendrait à l’idée ni de changer les bougies ni de faire une vidange. Lorsque sa voiture refuse de rouler, il pousse des jurons, se plaignant de ne pas être mécanicien et accusant le garagiste qui, pourtant, l’avait averti que la voiture avait besoin d’une révision complète. Nous avons exactement le même comportement. Nous dé pensons notre énergie (et notre argent) pour notre apparence physique, mais nous nous maltraitons intérieurement. Nous avons un régime alimentaire déséquilibré, buvons de l’alcool, fumons. Et pire encore : nous nous privons d’amour.


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