lundi 19 novembre 2012

Le jouet de nos émotions... ou le yoyo et la ficelle

Par Catherine Dupenloup

Faire le yoyo ou ne pas faire le yoyo.....

That is the question, quand une période un peu agitée pointe son nez....... Quand les émotions se font violentes et vous secouent comme un prunier. Tempêtes des idées folles et des émotions exacerbées.

(Attention, toutes les émotions ; pas seulement celles qui vous entraînent à la cave....)

Et hop c'est reparti, le moral remonte tout là haut là haut, et puis hop ça redescend.... Et nous avec..... Le mal de mer se pointe.

Cherche port tranquille désespérément....

Et pourquoi est-ce reparti ? Parce qu'il y a l'énergie qui passe. Juste l’énergie qui passe, et qu'elle a trouvé un truc* pour s'accrocher. En fait, elle a trouvé un truc* qui voulait s'accrocher. Parce que ce truc*-là adore faire le yoyo, se précipiter tête baissée, et remonter, comme ça, juste par une sorte de magie. Et pourquoi ce truc*-là adore-t-il ça ? Eh bien parce que c'est son boulot, c'est un yoyo. Un jouet de gamin qui peut faire des acrobaties formidables, admirables. De celles qui vous fichent le coeur à l'envers et l'envie de vomir sur les pompes du voisin. (**** : voir bas de page)

Un jouet qui réunit le haut et le bas, la droite et la gauche. Un jouet alchimiste me direz-vous?

Ouaip... Enfin si on veut se la raconter.

Alors faire le yoyo ou not faire le yoyo?

On choisit quoi ce coup-ci ? On fait la ficelle ? Oh non, le truc où s'enroule le fil..... ça c'est bien. Ou alors, et même si on est un virtuose de ce jeu, capable de saisir le moindre frémissement de la ficelle, ou alors disais-je, nous décidons de ranger ce jeu et d'être là, regardant l'énergie qui passe, bien au calme à l'intérieur. Maintenant. Pas tout à l'heure, quand le yoyo se sera calmé. Juste décider que cette fois, profitant de l'énergie du moment, je vais arrêter de m'identifier au Yoyo, même si cela change mes habitudes. Il y a aussi un autre espace que je peux être, que je SUIS aussi, là maintenant en ce moment. Mais pendant que je me balance, je n'en profite pas. Je ne le vois pas, même pas attachée que je suis à ma ficelle.

(Sur cet espace : Voir texte du 11 Sep intitulé "Itinéraires bis...un truc qui peut servir" et le conte du 9 Sep intitulé "La Réunion: Camille, Jo et les autres" ; celui-là, au-delà de la jolie histoire, parle aussi de l'espace du coeur ....... Tient tient, ces deux là seraient-ils liés.....??? )

Et si s'agissait d'une petite confusion ?

La confusion entre ce balancier et la subtile vibration du milieu, celle qui accorde les opposés dans la Paix du milieu. C'est une oscillation qui marie, qui rassemble ;  pas un balancier excité qui yoyote du bocal ("ex-cité" = sorti de sa cité, de lui-même).

Nos petites cellules, un peu surchauffées dans les périodes agitées, nous en seraient gré........ Elles ne demandent qu'à s'ajuster, se ré-aligner ; offrons leurs le calme pour qu'elles le fassent.......

Enfin quand même, il serait temps de voir qu'on se comporte comme un môme accro aux sucreries, un clopeur à son tabac, un yoyoteur à son yoyo, etc etc...... On encense ou on maudit tout ça, et dans le même temps, on s'y accroche..... On est tellement habitués. Difficile de nous imaginer sans bombecs, clopes, yoyo divers et variés.

Allez c'est la saison des mariages, des épousailles entre les contraires, et pas du yoyo entre les deux.

Alors on fait quoi avec ces p.... de saloperie de Yoyo? Ceci dit, sans jugement aucun bien sûr. C'est juste pour gagner du temps et éviter de se planquer encore un peu. Sinon, pas grave, ça viendra bien un jour.

Et ne vous y trompez pas je suis une spécialiste incontestable du yoyo........ Mais confidence pour confidence, je viens de l'envoyer dans l'espace intersidéral des yoyos. Avec tout mon amour, mes remerciements pour tous les services rendus, ma grande désolation de ne l'avoir pas fait plus tôt pour éviter quelques problèmes. Qu'il repose en paix et moi aussi.

Je crois bien que l'énergie du moment m'y a aidée. En fait c'est la même énergie que celle qui fait remonter le yoyo habituellement, mais utilisé autrement. Ce fut le Big Bang du lâcher prise deYoyo...... Ca fait un bien.......  

Mais dis, tu crois que c'est comme les chats, les yoyos ? Ca n'aurait pas tout plein de vies ?

Oui, je sais que tu reviendras. Mais ce qu'il y a de bien avec les yoyo, c'est qu'on peut être plus futé qu'eux et utiliser leur qualité intrinsèque pour s'en débarrasser ou les mettre à notre service. On peut choisir. Alors c'est mon choix : si tu reviens sous la forme yoyotage, je te renvoie. Je t'ai reconnu et tu ne feras plus la loi chez moi. Tu es bien un yoyo, non ? Juste un yoyo ?  Alors bonjour et au revoir !

Du coup le truc* du début qui s'accrochait à lui, s'est retrouvé tout bête. Il encore un peu râlé pour la forme,  et a fini par se rassurer, et m'assurer de ses bons et loyaux services. Tout est devenu calme.

Finalement ce serait presque amusant de se regarder yoyoter. Tant que l'on ne se prend pas pour le Yoyo.

Alors ? Stop ou encore ??

***** : Si le mot "truc" devait être remplacé par un autre ..... à votre avis, ce pourrait être lequel ? Hum ?

PS :  Dans tout ce bazar, n'oubliez pas d'être fier de vous, de votre chemin et de vous aimer, même si c'est le bazar... Tout sert à quelque chose, même les yoyos ........ Alors installer une vibration de fierté et d'amour peut avoir une utilité, équilibrer le total, et donner une direction.......

Catherine Dupenloup (12 septembre 2012)
-> Blog : http://UnSiLegerSourire.blogspot.fr
-> Site : www.cdupenloup-kinesiologue.com

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