Il y a peu de marge, peu de patience pour développer notre mécanisme créatif le plus puissant : celui de l’essai et de l’erreur.
Depuis notre plus jeune âge, on nous évalue, on nous incite à être en concurrence avec les autres et à les surpasser.
Au lieu de nous féliciter d’avoir emprunté le mauvais chemin et d’avoir ainsi l’opportunité de trouver mieux, on se punit pour cette erreur, et parfois même on entend des jugements tels que «tu n’es pas fait pour ça», «tu n’as jamais été bon en mathématiques» ou «tu t’y es déjà mal pris deux fois, tu n’apprendras jamais».
Toutes
ces phrases minent notre estime de nous-mêmes, et on construit alors peu à peu
l’idée consistant à penser que l’on ne doit jamais se tromper, que l’on doit
être compétent dans tout ce que l’on fait, et s’il n’en est pas ainsi, alors on
ne vaut rien, on échoue et on est destiné à une vie médiocre.
Or, quand notre patience est au bord du gouffre, ce qui est certain, c’est que généralement, nous avons du mal à gérer ce type de jugements.
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