Porté
à votre conscience par Arcturius,
Nos émotions négatives occupent une large place dans notre vie quotidienne.
La peur ou la colère nous mettent sous pression.
Nos réactions oscillent entre le stress et l’explosion, ce qui nous épuise.
Être heureux, c’est d’abord être libre de ses émotions.
L’émotion et le soi
Pour les scientifiques, les émotions sont des phénomènes biochimiques. Ils décrivent très bien comment, en cas de stress, l’organisme génère des hormones qui sont mises en circulation dans le sang, modifiant le rythme cardiaque, les performances, etc. Ce fonctionnement est une réaction instinctive favorisant la survie.
Considérons à présent l’humain dans sa totalité, c’est-à-dire un être spirituel doté d’un corps physique. La personnalité et le soi d’une part, le corps et sa physiologie d’autre part, sont profondément imbriqués. Tout ce que nous vivons, nous le vivons à travers ce corps physique, que ce soit l’expression de notre essence, ou que ce soit une émotion physique qui s’impose à nous. Or cette émotion-là ne fait pas vraiment partie de notre personnalité.
Migration des émotions vers la mémoire inconsciente
Une situation se présente et provoque en nous une réaction émotionnelle réflexe (par exemple la colère). La situation passe, mais l’émotion a gagné les profondeurs de notre être et s’y est incrustée. Souvenirs douloureux, traumatismes et leurs émotions négatives sont ainsi stockés dans la mémoire inconsciente. Si le mental refuse d’envisager de considérer ces expériences, les émotions seront refoulées, ce qui donnera lieu à somatisation (quelqu’un de très coléreux finira par avoir des ulcères à l’estomac). Ces mémoires inconscientes peuvent ensuite remonter sous forme d’une croyance, d’un préjugé, d’un complexe…
Éviter d’être le yoyo de nos émotions
1 – Par une démarche personnelle
Il peut être intéressant d’analyser, pendant une minute, la situation source de la réaction: « Est-ce moi qui ai répondu à la situation ou était-ce mon système de survie ? » Ou encore: « Dans ce conflit, quel était mon âge ? Ou bien à quel moment de mon passé cette émotion me ramenait-t-elle ? ». Ceci fait, il faut aussitôt désactiver l’émotion en fixant son attention sur autre chose, une idée qui mobilise ma joie, mon espoir…
Prenons un exemple. Si mes mémoires inconscientes me poussent systématiquement au défaitisme ( »ce n’est pas la peine », »faut pas rêver », »la situation est bloquée’‘, etc.), je peux alimenter l’autre possibilité qui pourrait être : « Elle ignorait que c’était impossible alors elle l’a fait ». Le petit truc est propre à chacun. Changer consciemment nos réactions face à nos émotions réflexes n’est pas facile, mais sachez que l’esprit est toujours disponible à des émotions positives.
À lire sur : http://www.arcturius.org/chroniques/?p=29239
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