Porté à votre conscience par
Arcturius,
Que veut-elle réellement dire et de quelle manière transforme-t-elle notre regard sur le monde ?
Notre langue évolue au fil des années et il est surprenant de
constater que parfois des notions venant de cultures lointaines prennent racine
dans nos discours. Nous les manions alors selon un consensus collectif mal
défini mais pourtant utile – puisqu’ils évoquent une idée dont nous voulons
parler et pour laquelle nous n’avons pas de mot équivalent en français. C’est
le cas du concept de karma. Tout le monde comprend plus ou moins ce que c’est,
sans vraiment pouvoir l’expliquer non plus. Alors qu’est-ce au juste que le
karma ?
Loin de l’imaginaire souvent élaboré autour de cette notion
exotique qui nous vient de l’Hindouisme puis du Bouddhisme, le karma est en
réalité une idée très simple. Imaginez que vous décidez d’apprendre le tango.
Le karma est l’action qui va découler de votre idée. Vous allez sur internet
chercher un cours, vous vous y rendez en temps et en heure, et vous vous
appliquez à assimiler cette nouvelle danse. En faisant tout cela vous avez créé
du karma : vous avez mis en route des actions, qui auront des conséquences –
indépendamment de tout jugement sur leur nature. Le karma n’est donc pas juste
une force du passé qui agit sur le présent, c’est une force tout court. «
Karma est un mot sanskrit qui veut tout simplement dire : action. Cette notion
va dans le sens du mot œuvre en français. C’est-à-dire qu’on entend aussi bien
l’acte que la conséquence. C’est le fait de faire, de produire, de créer »,
nous dit Trinlay Tulku, maître bouddhiste reconnu dès son plus jeune âge comme
un lama réincarné. Notre univers semble alors fait de karma. Notre monde est la
somme des actions de tout ce qui le compose, le produit d’un nombre
incalculable de comportements microscopiques autant que macroscopiques. Il est
fait d’actions et de leurs conséquences, qui entraînent d’autres actions et
d’autres conséquences et ainsi de suite.
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