Inelia Benz
Le facteur " SI " est cette situation nécessaire qui nous rendrait
heureux. Prenons l’exemple, « Si je rencontre LA personne, je serai
complète ». Le problème est le suivant : jusqu’à ce qu’on libère ce " SI
" , on ne pourra jamais être complet. Puis on croit : « Cela veut dire
que je dois abandonner mes rêves pour être heureux ? Je ne veux pas
faire ça. À quoi la vie sert-elle sans rêves ? » ; ou une autre pensée
semblable. Et c’est ainsi que le facteur " SI " nous attrape. Vous
voyez, ce n’est pas le résultat visé dont on doit se libérer, c’est la
dépendance au résultat ; c’est le " SI " que l’on veut laisser aller
afin d’être complet.
Notre résistance est notre refus à être heureux, ou complet - à MOINS
QUE l’on obtienne le rêve convoité. C’est comme si on punissait
quelqu’un ou quelque chose, le retenant jusqu’à ce qu’on ait notre
manière de faire. On pourrait aussi bien dire « Je refuse d’être complet
jusqu’à ce que je rencontre LA personne ». Au moins, cette façon de
penser a le mérite d’être plus honnête. Et si on changeait pour dire «
Je suis complet et prêt à rencontrer LA personne. Cette résistance à
libérer le rêve, le rêve qui est le " SI " extérieur qui nous rendra
heureux - ce refus de laisser aller la condition pour devenir heureux et
complet – voila l’énergie qu’on doit traiter.
La plupart d’entre nous avons une longue liste de " SI " à compléter avant de devenir complet. Par exemple :
Je serai heureux si je gagne à la loterie.
Je serai complet quand mon corps sera _____ (mince, masculin, féminin, parfait …)
Si j’ai un enfant.
Si je divorce.
Si la pluie s’arrête.
Si j’étais plus psychique.
Si je rencontre mon âme-sœur.
La liste pourrait continuer ici.
Évidemment, il y a des choses dans notre environnement, ou manquant dans
notre environnement, qui peuvent nous rendre malheureux. Manque de
nourriture, d’eau, d’abris, de chaleur humaine ; tous des besoins
humains de base. Mais le niveau de confort qu’on en retire est physique.
Quelques-uns sont nécessairement pour notre survie ; on ne peut s’en
passer. Ils n’ont pas à être là pour nous, pour que l’on soit heureux ou
complet. Toutefois on a trébuché sur un programme culturel, social ou
autrement appris, et qui nous dit qu’ils sont absolument requis pour
notre bonheur. Le refus de laisser aller ce programme, ce rêve, est ce
qui nous empêche d’accomplir notre plénitude.
Vous voyez : c’est le besoin du rêve ; c’est le besoin qui nous retient ; pas le rêve lui-même.
Le truc est de ne pas chercher la plénitude à l’extérieur de soi. Par
exemple, au sujet de l’âme-sœur. Il est mieux d’être heureux et complet,
et de vouloir partager le bonheur et la plénitude avec quelqu’un qui
veut aussi partager cette plénitude et ce bonheur avec soi. Plutôt que
d’exiger de quelqu’un qu’il nous rend heureux, ou qui nous offre de le
rendre heureux. Même si ce n’était que par leur seul présence. Ces deux
derniers ne fonctionnent JAMAIS très longtemps.
Une autre balle courbée est dans la manifestation de croyances dans la
culture. On pense que si « je laisse aller le rêve, je ne pourrai pas le
manifester ». Ou, « quand je réalise le rêve, cela ne me rendra pas
aussi heureux qu’il aurait dû ».
Voici l’exemple parfait qui illustre comme cela fonctionne. Prenons un "
SI ". Pensez au plus gros souhait, au rêve du " SI " de votre vie
aujourd’hui. À présent, libérez-le. Voyez-vous la résistance ?
Trouvez-la dans votre corps et, regardez-la. Ne faites que la regarder.
Il s’agit en fait de la résistance à libérer le " SI " qui vous empêche
d’accomplir le rêve.
Au fond de soi, on sait qu’il n’y a aucune influence extérieure qui nous
rendra heureux ou complet ; pas pour très longtemps, de toute façon.
Donc quand on a le bonheur rattaché au résultat visé, on n’atteindra
jamais ce résultat.
Un meilleur exercice est, pendant quelques minutes par jour, fermez les
yeux et sautez dans la plénitude et dans le bonheur. Ne regardez pas ce
qui en est la cause ; plutôt, être simplement dans cet état-là. On peut
atteindre cet état en imaginant avoir réalisé notre " SI " . C’est le
temps, maintenant. Puis, en ressentant notre bonheur et notre joie, on
libère le " SI " ; et fusionnez simplement avec le bonheur et la joie
ressentis, devenant en état de plénitude. Ceci permet à notre moi
supérieur, à l’univers et à la vie de manifester la joie, le bonheur et
la plénitude de plusieurs façons, de toutes les façons ; toujours ; et
de façons qui sont 100 fois meilleures que le " SI " dont nous avions
rêvé.
Pouvez-vous libérer vos rêves afin de recevoir quelque chose tellement plus gros que ce que vous pouviez rêver d’obtenir ?
Traduit par Jacqueline pour ascension101.com et publié également sur LaPresseGalactique.com
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