Placés devant la grande énigme de la destinée et effrayés
de la complexité du problème religieux, les hommes adoptent une attitude
différente, suivant le degré d’évolution auquel ils sont parvenus :
Quelques-uns, qui se croient des esprits
forts et qui ont plus d’orgueil que de profondeur d’âme, préfèrent rejeter
d’emblée toute croyance, reléguant au rang des mythes les objets de la
foi. Néanmoins, ils font souvent preuve d’illogisme pratique en se
montrant sensibles au point de vue moral, car ils font le bien à l’occasion et
seraient les premiers à se défendre, si on les accusait de déloyauté ou de
dureté de coeur.
D’autres, et ce sont les plus nombreux,
aiment mieux admettre, sans discussion, le credo hérité de leurs ancêtres et
faire, tant bien que mal, le petit effort qu’exige l’observance des
rites. Ils sont encore trop préoccupés de la vie d’ici-bas, de ses joies
et plaisirs; leur croyance est superficielle et ils sentent instinctivement
que, pour arriver à une conviction plus profonde, ils devraient consentir à des
sacrifices auxquels ils ne sont pas encore préparés. Ils forment la
masse.
À lire sur : http://channelconscience.unblog.fr/2015/06/03/tous-les-chemins-finissent-par-se-rejoindre/
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