samedi 19 mars 2011

À bien y penser...

À bien y penser...
Auteur inconnu... malheureusement !

    Il arrive un moment, dans notre vie, où nous finissons par comprendre... un moment où, dans le
brouillard de nos peurs et de notre folie, nous nous arrêtons subitement et, quelque part, à l’intérieur de
nous, une vois s’écrie : “ASSEZ !” ... Assez de luttes, de pleurs et de batailles !

    Et, tout comme un enfant qui se calme après une crise, nos pleurs commencent à diminuer, nous
frissonnons une fois ou deux, nous essuyons nos larmes et nous commençons à voir le monde avec un
nouveau regard. C’est l’instant de notre éveil.

    Nous réalisons qu’il est temps d’arrêter d’espérer et d’attendre le changement... ou d’attendre
que le bonheur, la sécurité arrivent au galop à l’horizon.

    Nous finissons par accepter que ni vous ni moi, ne sommes des Princes Charmants ou des
Cendrillons et que, dans le monde réel, tout ne finit pas comme dans les contes de fées et que toute
promesse de “Ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps” doit commencer par nous... et alors
une sorte de sérénité naît à partir de l’acceptation.

    Nous nous éveillons au fait que nous ne sommes pas parfaits et que ce n’est pas tout le monde
qui va nous aimer, nous apprécier et qui acceptera ce que nous sommes... et c’est O.K. Tout le monde
a droit à ses propres idées et opinions. Et nous apprenons alors l’importance de s’aimer soi-même et
de faire de nous-mêmes des champions... et ainsi, une sorte de nouvelle confiance naît à partir de notre
propre approbation.

    Nous cessons de nous plaindre et de blâmer les autres pour ce qu’ils nous font (ou ce qu’ils ne
font pas ) et nous apprenons que la seule chose sur laquelle on peut compter c’est l’inattendu.

    Nous apprenons que les gens ne disent pas toujours ce qu’ils pensent, ou qu’ils ne pensent
toujours ce qu’ils disent et que ce n’est pas tout le monde qui sera là lorsque nous serons dans le
besoin et que tout ne se rapporte pas toujours à nous.  Alors, on apprend à se tenir debout et à
prendre soin de soi-même... et alors une sorte de sécurité naît à partir de cette indépendance.

    Nous cessons de juger et de montrer du doigt et nous commençons à accepter les gens tels
qu’ils sont et à ignorer leurs défauts et leur fragilité humaine... et alors, une sorte de paix et de
contentement naît à partir du pardon.

    Nous réalisons que la plus grande partie de nos opinions sur nous-mêmes et sur le monde, vient
des messages et des opinions semés dans notre psyché.

    Nous commençons à tamiser tous les déchets dont on nous a nourris, tels que la façon dont on
doit se comporter, ce qu’on doit avoir l’air, combien on doit peser, ce qu’on doit porter comme
vêtements, comment gagner sa vie, combien d’argent on doit faire, comment conduire son auto,
comment et où on devrait vivre, qui on doit épouser, l’importance d’avoir et d’élever des enfants, ce
qu’on doit à nos parents, à notre famille, à nos amis.

    Nous apprenons à nous ouvrir à d’autres mondes et à différents points de vue. Et nous
commençons à reconsidérer et redéfinir qui nous sommes ainsi que nos valeurs. Nous apprenons la
différence désirer et avoir besoin et nous commençons à rejeter les doctrines et les valeurs dont on n’a
plus besoin (... qu’on aurait jamais dû accepter au départ ) et alors, nous apprenons à nous fier à notre
intuition.

    Nous apprenons que c’est en donnant que nous recevons vraiment. Nous apprenons qu’il y a
pouvoir et gloire dans la création et la contribution et nous cessons de naviguer dans la vie comme
simple consommateur recherchant sa prochaine dose.

    Nous apprenons que des principes tels que l’honnêteté et l’intégrité ne sont pas des idéaux
démodés mais bien le mortier qui soutient la fondation sur laquelle nous bâtissons notre vie.

    Nous apprenons que nous ne savons pas tout et que ce n’est pas à nous à “sauver le monde” et
qu’on ne peut pas enseigner le chant à un cochon.

    Nous apprenons à faire la distinction entre la culpabilité et la responsabilité et nous apprenons
l’importance délimiter nos frontières et d’apprendre à dire NON.

    Nous apprenons que la seule croix qu’on a à porter est celle qu’on choisit de porter et que les
martyrs sont brûlés au bûcher.

    Puis, nous apprenons l’amour. Comment aimer, combien donner à l’amour et quand s’éloigner.

    Nous apprenons à voir les relations comme elles sont et non comme nous voudrions qu’elles
soient.

    Nous cessons d’essayer de contrôler les gens, les situations et les résultats.
    Et nous apprenons que d’être solitaire ne signifie pas être seul.
    Et nous cessons d’essayer si fort de mettre nos sentiments de côté, d’essayer d’aplanir les
choses et d’ignorer nos besoins.

    Et nous apprenons que nous avons des droits et que c’est notre droit de demander des choses
et qu’il est parfois nécessaire de faire des demandes.

    Nous réalisons que nous méritons d’être traités avec amour, gentillesse, sensibilité et respect et
que nous n’accepterons rien de moins.

    Nous apprenons que la fatigue nourrit le doute et l’incertitude et nous prenons alors plus de
temps de repos. Et, de la même façon que les aliments nourrissent notre corps, le rire nourrit notre âme.
Alors, nous prenons plus de temps pour rire et jouer.

    Nous apprenons que tout ce qui mérite d’être atteint mérite qu’on travaille pour être atteint et
que le fait de désirer un résultat est différent de faire en sorte que cela arrive. Et, plus important,
nous apprenons que pour atteindre le succès, nous avons besoin de direction, de discipline et de
persévérance.

    Nous apprenons que personne n’y parvient seul est que c’est O.K. de se risquer à demander
de l’aide.

    Nous apprenons que la seule chose dont nous devons avoir peur, c’est le plus grand voleur de
tous les temps : la PEUR elle-même. Nous apprenons à nous diriger vers elle et à passer à travers,
parce que nous savons que quoiqu’il arrive, nous pouvons y faire face et que le fait de donner emprise
à la peur, c’est le fait d’abandonner notre droit de vivre notre vie selon nos conditions.

    Et nous apprenons à nous battre pour notre vie au lieu de la gaspiller et de vivre sous le nuage
d’une catastrophe imminente.

    Nous apprenons que la vie n’est pas toujours juste, que nous n’avons pas toujours ce que nous
pensons mériter et que, quelquefois, des drames surviennent à de bonnes gens ne suspectant rien. Lors
de telles situations, nous apprenons à ne pas personnaliser les choses.

    Nous apprenons que Dieu ne punit jamais et qu’il ne manque jamais de répondre à nos prières.
    Ce n’est que la vie.

    Et nous apprenons à faire face au démon dans son état le plus primitif : l’ego.

    Nous apprenons que les sentiments négatifs tels que la colère, l’envie et le ressentiment doivent
être compris et re-dirigés, pour qu’ils n’étouffent pas la vie en nous et qu’ils n’empoisonnent pas
l’univers qui nous entoure.

    Nous apprenons à admettre nos torts et à bâtir des ponts, à la place de murs.

    Nous apprenons à être reconnaissants et à se conforter avec les choses simples que nous
prenons pour acquis, des choses que des millions de gens sur la planète rêvent d’avoir : un réfrigérateur
plein, de l’eau courante, un lit chaud et moelleux, une longue douche chaude.

    Lentement, nous commençons à prendre la responsabilité, pour nous-mêmes par nous-mêmes
et à nous faire la promesse de ne jamais nous trahir et de ne jamais, jamais se résoudre à rien de moins
que ce que notre coeur désire.
    Et nous accrochons un carillon éolien à notre fenêtre pour pouvoir entendre le vent.

    Et nous nous faisons un point d’honneur de garder le sourire, de garder confiance et de rester
ouvert à toutes les merveilleuses possibilités.

    Finalement, avec le courage dans notre coeur et avec Dieu à nos côtés, nous nous tenons
debout, nous prenons une grande respiration et nous commençons à modeler la vie qu’on désire vivre,
du mieux qu’on peut.

Aucun commentaire: