Dans notre passé lointain, le sommeil était une entreprise dangereuse. Vous vous étendiez dans votre caverne ou votre abri et un prédateur pouvait venir avant que de nombreuses heures se soient écoulées.
Beaucoup de créatures ne dorment pas, ou elles dorment debout, ce qui leur permet de se réveiller et de réagir instantanément au danger.
Adrian Morrison décrit ce paradoxe : « Bien que nos ondes cérébrales soient actives durant le sommeil paradoxal, nous sommes physiquement paralysés, sans mentionner que nous sommes inconscients de ce qui nous entoure.
Nous sommes en apparence sans défense, ce qui soulève des questions surprenantes sur le rôle du sommeil paradoxal du point de vue de l’évolution ».
Si nous sommes si vulnérables durant notre sommeil, alors pourquoi dormons-nous ? En quoi le risque en vaut-il la peine ?
Les rêves donnent l’occasion aux êtres vivants de s’entraîner à adopter un comportement de survie sur un écran mental.
Dans un rêve, nous pouvons croiser un monstre ou un ennemi, alors que dans la réalité, ce ne serait pas pratique ni sûr.
Nous pouvons avoir le courage de l’affronter et d’apprendre de ce qui nous menace. À notre réveil, nous pouvons appliquer cette sagesse dans notre vie consciente.
Quand les animaux dorment, des parties de leur cerveau qui activent leur vue et d’autres sens demeurent éveillées durant leurs rêves, même si leur corps est au repos. Combien de fois avez-vous vu un chien endormi qui agite ses pattes comme s’il chassait des lapins dans son sommeil ?
Des athlètes racontent qu’ils pratiquent leur sport dans leurs rêves, comme si c’était une course d’essai, alors que des écrivains ont vu des scènes du livre qu’ils étaient en train d’écrire se dérouler sur la page des rêves. J’ai effectué des opérations dans mes rêves et j’ai appris de cette expérience autant sur le plan pratique qu’émotionnel.
Suite ici : http://www.vivresanslimites.org/reves-latelier-creatif-cerveau/
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