Les yantras et les mandalas favorisent la concentration et l’élévation
de la conscience.
L’art de dessiner une mandala est une pratique d’abord
orientale.
En vérité, on parle de «yantra» dans un contexte
hindou et de «mandala» dans un contexte bouddhiste. Ainsi, il
existe beaucoup de mandalas dans les Traditions hindoue, bouddhiste, jaïniste
ou japonaise, mais assez peu dans la Tradition chrétienne et les autres, sauf,
peut-être dans les Traditions des peuples primitifs, notamment des Premières
Nations d’Amérique.
Le mot «mandala» provient du sanskrit et il
signifie, sommairement, «cercle», évoquant la notion d’«essence»,
de «fait d’avoir» ou de «contenir», au sens de «réalisation»
ou d’«accession à la plénitude». En tibétain, on parle plutôt de
«dkyil khor».
Quant au mot «yantra», il provient des racines
sanskrites «yan» ou «yam» qui signifie «moyen», «support»
ou «medium» et «tra» évoquant un «instrument» ou un «outil».
Ainsi, comme la mandala, il devient un instrument, un appareil ou une
amulette dotée d’un pouvoir particulier.
Au sens le plus commun, la mandala a fini par
prendre le sens générique de plan, de charte ou de modèle géométrique destiné à
représenter, au point de vue métaphysique ou symbolique, le Cosmos ou un
microcosme de l’Univers, à partir de la perspective humaine.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire