« Il n’y a pas eu un instant où tu as échoué. Mais il est temps
d’abandonner cette inconscience à vivre »
Entre temps, se demander ce qui vibre dedans, s’autoriser quelques émerveillements, écouter un besoin fondamental et se dire que c’est trop rare, entendre une idée et la mettre de côté (200 fois dans la journée)…
Bref, c’est cela l’inconscience à vivre. C’est être inconscient que chaque habitude, que chaque « obligation », que chaque « il faut que », que chaque « contrainte » étouffent notre lumière. A faire taire les soubresauts de l’âme et des idées, on plonge progressivement dans la dépression.
En cela, la spiritualité nous aide et elle nous bride à la fois. Parce que les messages véhiculés nous invitent à la présence à soi, à l’écoute, au temps pour soi, au silence intérieur etc, nous ressentons que c’est un chemin doux qui nous apaisera…
Mais étant donné le poids des émotions que l’on porte et le temps passé à répéter nos schémas, nous ne ressentons pas encore ces effets. Alors au lieu de nous servir, ces belles promesses d’ouverture du cœur et de guérison intérieur nous culpabilisent.
Parce qu’on n’y arrive pas, parce qu’on croit ne pas y avoir
droit, parce qu’on n’y croit plus. Là où la dépression s’installe, la
spiritualité n’est pas d’un grand secours si elle n’intègre pas l’humain.
Rappelons s’il est nécessaire que sortir d’une dépression nécessite une volonté
de changer.
Cette volonté est souvent accompagnée de la peur de changer.
Accepter d’être heureux est souvent plus dérangeant que de vivre la dépression.
C’est alors un véritable contrat avec soi. Et le travail qui commence doit être
basé sur cette décision inébranlable de changement.
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