Qui ne veut pas être heureux? Qui ne veut
pas plus de ceci ou de cela qui lui plaît, le satisfait ou lui convient?
Alors, que ne donnerait-on pas pour découvrir la clé du vrai bonheur!
Pourtant, la pénurie, l’indigence, les carences,
la limitation, le sentiment d’impuissance ou de petitesse, tout cela ne fait
pas partie d’une fatalité, mais d’un manque de connaissance. En effet,
puisque le Créateur a engendré tous ses enfants dans la Perfection, il n’est
pas normal qu’un être incarné manque de quoi que ce soit. Même que c’est
lui qui, par son incompréhension, se condamne à cet état qui, par moments, peut
devenir si frustrant, si décourageant, si démobilisant, si douloureux, très
souffrant.
Comme chacun aspire à obtenir davantage qu’il
n’obtient déjà, du moins dans ce qui le comble, certains se demandent déjà si
je ne vais pas, pour eux résoudre la grande énigme de leur impuissance
apparente. Et cela se pourrait bien! N’empêche que la situation
actuelle se présente comme ceci: à défaut de comprendre les lois et de semer,
pour parvenir à récolter au centuple, chacun cherche à donner le moins qu’il
peut pour obtenir le plus, quand il a quelque chose à offrir, mais à offrir
également le moins pour en obtenir le plus qu’il peut, quand il a besoin de
recevoir, ce qui lance dans l’exploitation mutuelle, dans l’oubli de traiter
l’autre comme il aimerait être traité. Mais qu’est-ce que l’être étrange
qui écrit ces mots peut bien vouloir laisser entendre? Simplement que
l’Absolu a tout créé dans l’esprit d’un Grand Jeu amoureux dont certains ont, à
travers leurs expériences heureuses et malheureuses, perdu le sens.
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