Par Sophia Frelau
Devant le nombre de thérapies et disciplines de développement
personnel qui nous sont proposées, il peut être difficile, dans notre
quête, de ne pas nous égarer en poursuites illusoires. Entre plusieurs
voies spirituelles, diverses «pratiques douces», «thérapies brèves», et
techniques soit disant énergétiques et spirituelles, souvent déposées en
tant que marques, sans parler de la pléthore de stages et ateliers
proposés, il peut être tentant de transformer notre quête en
consommation éclectique et compulsive, sans guérison durable ni
croissance véritable.
Au cours de sa quête, l’être commence généralement par rencontrer ses
propres résistances et ses stratégies d’évitement. Ce qui en lui
s’oppose à la remise en question et au changement, qui représentent
souvent effort et inconfort. Ce sont les freins que nous devons
desserrer un à un pour pouvoir avancer, et le fait de les dépasser
constitue déjà une libération, une guérison et une avancée en
conscience.
Seulement voilà, un grand nombre de thérapies et de pratiques
proposent de satisfaire l’aspiration illusoire par laquelle nous
aimerions que les choses changent pour nous sans rien avoir à changer
profondément en nous. Elles proposent de satisfaire notre désir
d’évoluer tout en ménageant et en alimentant nos addictions
émotionnelles; de nous faire avancer significativement, mais selon les
règles dictées par nos résistances : thérapies brèves voire express, où
le thérapeute allège temporairement nos symptômes en nous soignant sans
participation de notre part, où l’on ne ressent pas ce qu’il se passe en
nous, faute d’être impliqué dans notre guérison.
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