La
mentalité de victime identifie le comportement de la personne qui, dans ses
malheurs et ses revers apparents, se croit sans cesse en butte à l’hostilité
des autres, à l’acharnement du sort ou à une punition arbitraire de Dieu, ce
qui revient à projeter ses torts sur les autres et à refuser sa responsabilité
en regard de son destin. En se coupant des autres, elle réduit la portée
du pouvoir créateur rattaché au libre arbitre et elle amène à refuser de
reconnaître une complicité en tant que co-créateur conscient ou inconscient
(volontaire ou involontaire) des illusions dont elle subit la réaction ou la
rétribution.
La personne qui est portée à se victimiser ou à victimiser en vient à perdre sa
liberté, devenant incapable de s’engendrer un destin à son image et à sa
ressemblance. Elle s’excuse facilement de ne pas changer au niveau de
l’implication personnelle par ses pensées, paroles, sentiments ou actions.
Elle refuse de croire et d’accepter que son monde est sa création, le résultat
de ses choix, dans ce qu’elle accepte de désirer, de souhaiter et de vouloir.
Puis, elle s’apitoie sur son sort malheureux d’être mal luné ou mal guidé
par les étoiles.
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