jeudi 13 février 2014

Les souvenirs de la prime enfance s’effacent à 7 ans

Porté à votre conscience par Arcturius,
le 12 février 2014 
 
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A quand remonte votre souvenir le plus ancien ? Probablement à un âge égal ou supérieur à 3 ans. Et pour cause, puisque selon une étude américaine, l’être humain oublie les évènements vécus entre 0 et 3 ans lorsqu’il atteint en moyenne l’âge de 7 ans. Crédits : Mallory Simon

Les souvenirs enregistrés entre 0 et 3 ans s’évanouissent généralement autour de l’âge de 7 ans, révèle une étude américaine.
 
Nous l’avons tous expérimenté, nous n’avons généralement aucun souvenir des événements que nous avons vécus entre zéro et trois à quatre ans. Un phénomène que les psychologues ont poétiquement baptisé « amnésie de l’enfance ».

Mais quand avons-nous oublié ces évènements ? Lorsque nous avons atteint les sept ans, selon une étude menée par deux psychologues américains de l’Université Emory, à Atlanta. Un résultat publié dans l’édition du mois de janvier 2014 de la revue Memory.

Aujourd’hui, on sait que la mémoire autobiographique est multiple, elle contient des connaissances générales, ainsi que des expériences uniques propres à un individu, qui ont été accumulées depuis l’enfance, et qui permettent à cet individu, de se construire un sentiment d’identité.
La mémoire autobiographique permet de « voir » des images, mais aussi de se promener dans ses souvenirs, en ayant « gardé en tête » les odeurs, les bruits… tout ce qui constitue une ambiance. Il s’agit d’une mise en scène de son propre corps.

La mémoire autobiographique, c’est la « vraie » mémoire à long terme, celle qui permet de dater nos souvenirs et de construire notre identité. 

Elle a plusieurs caractéristiques essentielles : elle ne concerne pas seulement les événements personnellement vécus situés dans le temps et l’espace, mais également la phénoménologie des détails (c’est-à-dire perceptive, cognitive, affective) de ces événements et des connaissances plus générales sur soi. Elle forge au fil du temps notre sentiment d’identité et de continuité.
Pour parvenir à ce résultat, les deux scientifiques américains ont mis en place une méthodologie articulée en deux phases, impliquant 83 enfants tous âgés de trois ans au début de l’expérience.
Lors d’une première phase, les parents des enfants qui avaient été recrutés pour l’expérience ont eu pour mission de demander à leurs enfants, qui étaient donc âgés de trois ans à ce moment-là, de leur indiquer les six souvenirs d’événements récents qu’ils avaient en tête (un anniversaire, une sortie au zoo…). Chaque souvenir s’est alors trouvé soigneusement consigné par les deux auteurs de l’étude.

À lire ici : http://www.arcturius.org/chroniques/?p=26807

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