vendredi 14 février 2014

La souffrance



Il faut mettre fin à la souffrance qui vient d’une pensée qui s’égare.

Un être souffre parce qu’il ne connaît pas mieux.  Ou parce qu’il a appris que, pour aller au ciel… il lui faut souffrir.  Permettez-moi de vous dire que le Dieu que je révère ne demande à personne de souffrir.  Mais depuis combien de siècles nous enseigne-t-on qu’il faut se mortifier, se limiter.  Quelqu’un peut-il me démontrer la logique de tels énoncés?  Qui peut me prouver que la limite de l’être humain réside ailleurs que dans son incompréhension, résultat de son ignorance?  Car, s’il est si limité, comment a-t-il pu évoluer aussi rapidement au cours des dernières années?  D’où proviennent ces nouvelles découvertes et où se loge la grande limitation qu’on lui attribuait autrefois?  Nul n’a besoin de se référer à de grands livres ou à de grands maîtres pour trouver la réponse.  Il n’a qu’à s’ouvrir les yeux et les oreilles.  Nul n’est appelé à se limiter, chacun est plutôt appelé à découvrir ses limites et à les dépasser.

L’être humain doit comprendre que l’enseignement contribue à son évolution, sauf que les valeurs changent, comme tout ce qui l’entoure…  Celui-ci a de la difficulté à offrir l’échange qui permet au changement de se produire.  Il a du mal à accepter que toutes les réalités changent continuellement, changent à chaque instant de la vie.  Au contraire, il déteste le changement.  Il est lâche et il éprouve de la peur… il utilise la peur comme une béquille, sauf qu’il s’agit d’une béquille qui le ralentit…  Libérés de ses peurs, il avancerait bien plus rapidement.

Combien de béquilles entretenons-nous ainsi, dans divers états d’être, notamment lorsque surgissent des difficultés?  Pour un moment pensez à quel point la Création est superbe, belle dans le sens le plus plein et le plus profond du mot.  On nous a appris que c’est Dieu qui a tout créé et que tout ce qu’il a créé est bon, beau, même magnifique.  Non seulement a-t-il tout créé, mais il alimente tout à titre de Force qui soutient sa Création.  Alors, indiquez-moi où réside la force de l’être humain.

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