dimanche 2 février 2014

RIEN N’EST JAMAIS LA FAUTE D’AUTRUI



Chacun porte une peur bien cachée, celle de la punition ou de la sanction.  Elle provient d’une cause lointaine, plus précisément du choix de l’être humain de s’incarner dans la densité, où règne la dualité, où se fait l’expérience du positif et du négatif, afin de découvrir où se situe, pour un être particulier, le juste milieu, facteur d’ordre, d’harmonie, d’équilibre, de maîtrise.  Lors de la chute présumée, qui exprimait une descente dans la matérialité, donc de la sortie du paradis, où il pouvait tout créer instantanément, l’être humain a choisi de descendre s’incarner sur terre pour s’individualiser et prendre conscience de sa propre réalité.  Sauf que, par ce choix, il s’est alourdi de la matière de sa chair, son corps physique, et il a obnubilé sa conscience.  Passer de l’état de pur esprit à celui d’un être revêtu de matière a engendré des limitations, un enfermement, qui ont réduit son pouvoir personnel aux possibilités de son mental et de ses sentiments.  Mais cette expérience prolongée du séjour dans la matière faisait partie du Plan divin du Créateur, désireux de permettre à l’être humain de passer de l’incapacité de prendre conscience de sa réalité individuelle, tant qu’il était perdu en lui, à la conscience individualisée.

La vie dans la densité matérielle présente un grand nombre de difficultés dès qu’elle s’accompagne d’un sentiment d’être séparé de la Source originelle.  En raison d’une densification trop rapide, résultat de son impatience à expérimenter les dimensions inférieures, l’être humain a obnubilé sa conscience, il a perdu le souvenir de son pouvoir et de ses origines divines, ce qui l’a amené à se concevoir comme une entité différente, extérieure à Dieu, plutôt insignifiante et limitée.  Ce que le désir peut amener à faire quand il est puissant!  Dès lors, il s’est retrouvé dans nombre de confrontations pénibles en raison de son temple de chair et de son milieu dense.  Toute ses préoccupations se sont regroupées autour de la dynamique de ses trois centres d’énergie inférieurs, la nécessité de la survie, la jouissance des sens, le besoin de procréer, la domination du milieu.

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