vendredi 4 janvier 2019

Et si vous capituliez devant votre problème ?


Il n’est pas toujours possible de changer les circonstances de la vie. Des événements arrivent sans que nous ayons aucun pouvoir sur eux, et à moins de capituler, c’est-à-dire d’accepter fondamentalement ce qui arrive, on ne peut rien faire d’autre.

Des épreuves bouleversent parfois notre existence nous laissant un goût amer de toute impuissance. Nous sommes frustrés, en état de choc, dans la douleur, mais rien ne peut modifier le cours des événements. Il nous faut capituler, nous rendre à l’évidence et accepter totalement qu’il en soit ainsi.

Cela ressemble beaucoup à de la résignation, pourtant, certains y voient une opportunité. Se résigner est-il la seule façon d’entrevoir ce qui ne peut pas être changé ?

Il semblerait que non ! Les Tibétains proposent une voie tout à fait intéressante pour ce genre de dilemme. Et pour bien nous aider à le comprendre, ils nous proposent une petite allégorie.

Ils nous disent que si un problème existe et que nous savons qu’une solution est possible pour le résoudre, alors, d’après eux, le problème disparaît. Il ne peut plus exister, car le fait qu’une solution apparaisse possible, le propre de l’homme sera de le résoudre au plus vite.

Par contre, les Tibétains nous font savoir que si un problème survient et qu’aucune solution ne semble possible, alors le problème disparaît à nouveau, pour la simple et bonne raison qu’il est dissous par lui-même. Il cesse d’être un problème et devient un fait avec lequel il va falloir composer. Une réalité à laquelle on s’adapte. Ce n’est donc plus un problème.

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