vendredi 27 avril 2018

De l’inconfort au pouvoir


L’inconfort moral, un luxe bien de chez nous. Doit-on pour autant s’y complaire sous prétexte qu’il y a toujours pire épreuve? Tiens, on sonne à la porte, voilà des amis perdus de vue : le doute, la peur de se perdre en chemin, la sensation de ne pas contrôler le devenir des choses…

Notre volonté bien aiguisée n’a plus de cartes à jouer. Tapis pour l’égo! Il va falloir attendre que le vent tourne pour recommencer une partie. Qui est-on et que fait-on pendant ce temps? L’impuissance flirte avec l’espérance qui enlace les regrets naissants.

Notre boîte à outils n’est plus d’un grand secours, quand ce n’est pas le temps. Tous ces ustensiles familiers que l’on sait employer, d’habitude… Eh bien non, pas là. Cela dit, dans de tels moments, on peut constater la nature sinusoïdale des événements : quand l’inconfort atteint un sommet, l’éclaircie suit de près. Il est des déclics qui soulagent et qu’on a envie de partager. Des principes de base qui se rappellent à nous au moment où on les vit en pratique :

Au pic de la sinusoïde, une phrase banale s’invite soudain et prend tout son sens : « Je choisis ». Je choisis quoi? Ce qui est là. Est-ce que je choisis ce qui est? (Eurêka! Il y a donc quelqu’un de vivant et de conscient là-dedans?!). Cela signifie-t-il que je doive me choisir Moi? On en fait vite le tour, de notre nombril, c’est lassant… Parce que fondamentalement nous ne vivons pas séparés du reste.

À lire sur : http://arcturius.org/de-linconfort-au-pouvoir-createur/

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